Un long week-end de retrouvailles en BGL Ligue
Un long week-end de retrouvailles en BGL Ligue
L'homme: Yannick Kakoko
Il n'est pas du genre à faire beaucoup de bruit, mais son travail porte ses fruits. L'entraîneur de l'Union Titus Pétange, que son club avait un peu tardé à introniser avant le début de la saison, restera le premier à avoir fait tomber Hesperange cette saison en championnat. Il ne le revendique pas, mais souligne la performance de son groupe.
On associera son adjoint Jérôme Challe et l'entraîneur des gardiens, Landry Bonnefoi à ce résultat majuscule. Le trio ne forme qu'un! Et tous trois sont passés par Dudelange, qu'ils retrouvent ce samedi pour l'un des matchs phares de cette vingtième journée. Kakoko y fut joueur, Challe préparateur physique et Bonnefoi gardien. On imagine bien la motivation qui les anime pour jouer un tour pendable à leurs anciennes couleurs.
Derrière ce petit challenge personnel se dissimule un objectif de moins en moins secret: décrocher un billet européen. La troisième place qu'occupe actuellement Niederkorn n'est qu'à cinq points, mais le quatrième rang pourrait aussi déboucher sur une présence continentale en fonction de l'épilogue de la Coupe de Luxembourg. Une compétition dans laquelle est toujours en lice l'Union Titus Pétange qui rencontrera en huitième de finale… le F91. L'histoire est un éternel recommencement.
Les retrouvailles pour Henri Bossi
Le mot est peut-être galvaudé quand on parle d'Henri Bossi, car on pourrait l'utiliser deux matchs sur trois. En effet, le doyen des entraîneurs de BGL Ligue a roulé sa bosse dans tout le pays et s'est retrouvé dans huit clubs de l'élite (Fola, Mondorf, Niederkorn, Hostert, Wiltz, Dudelange, Jeunesse et Hesperange) dans des fonctions différentes. Avec parfois plusieurs passages dans le même club, comme c'est la cas à l'US Hostert où le sexagénaire vient de déposer son sac pour la troisième fois. Il réserve ainsi sa première visite à Wiltz où il était resté moins d'une saison, mesurant combien les déplacements pouvaient être usants.
Bossi ne laisse personne indifférent. Ses défenseurs louent sa connaissance du football grand-ducal. Ses détracteurs le considèrent un peu vieille école et incapable de s'inscrire dans un projet à long terme. A Hostert, on attend de lui une opération commando aux effets soudains. Tout autre résultat qu'une victoire dans le Nord rapprocherait un peu plus le club du Gréngewald de l'étage inférieur. Surtout que la Jeunesse et Niederkorn, les deux adversaires suivants des Verts -et encore deux anciens clubs de «Heng»- signent une saison probante. C'est maintenant ou jamais!
Le chiffre: 4
Quatre victoires consécutives, c'est le challenge que Manu Correia et Stefano Bensi vont lancer à leur groupe avant l'affrontement entre Mondorf et le Fola ce dimanche. Le club de la cité thermale n'a plus enchaîné quatre succès de rang depuis quatre ans. Le club doyen, lui, est un habitué de ce genre de série mais avec son passé récent, ça relèverait presque du miracle. C'est dire si on guettera du coin de l'œil ce classique de la compétition.
Mondorf est très bien parti pour renouveler son bail parmi l'élite pour la dixième fois consécutivement. Une victoire lui permettrait de rayer définitivement le mot maintien de son vocabulaire pendant quelques mois. Il pourrait même se donner comme objectif d'égaler son meilleur classement de ces dernières années: une sixième place décrochée en 2018.
Le Fola, lui, part de plus loin mais la dynamique enclenchée a ranimé la flamme et un point ferait déjà son bonheur même si son coach n'est pas du genre calculateur dans le jeu.
Le rebond des promus?
Pour la première fois depuis le début de la compétition, les deux promus occupent conjointement les deux places de barragistes.
C'est carrément une première pour Mondercange qui semblait immunisé après un début de championnat prometteur, mais qui peine à rebondir. Le changement d'entraîneur n'a pas provoqué d'électrochoc. Olivier Ciancanelli et son groupe s'en vont défier un autre grand malade: le FC Differdange. Le club du président Fabrizio Bei vient lui de se séparer d'un entraîneur pour la deuxième fois de la saison. Une pratique qui ne lui ressemble pas, mais qui dit bien l'urgence de la situation.
L'autre promu, Käerjéng, n'a plus gagné depuis 11 matchs. Son résultat nul au Racing montre que l'équipe est toujours mobilisée, mais seuls les trois points font avancer les choses. La venue de Strassen tombe peut-être à point nommé pour réamorcer la pompe.
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