Tom Schnell (F91): «On s'attend à une opposition plus forte»
Tom Schnell (F91): «On s'attend à une opposition plus forte»
Mardi, le F91 a laissé passer l'occasion de prendre un petit avantage sur les Hongrois de Vidi FC (1-1), à l'occasion du match aller du premier tour de qualification pour la Ligue des champions. Pour Tom Schnell, les chances sont plutôt minces mais elles existent.
Tom, quel est le programme des jours qui précèdent ce match retour en Hongrie?
Nous avons d'abord effectué un décrassage le lendemain du match. Ceux qui n'ont pas joué ont eu droit à un entraînement normal. Nous étions libres jeudi et un match à Trèves a été programmé pour certains le vendredi avant un entraînement commun le samedi. Le départ pour la Hongrie était programmé le dimanche.
Quels ont été vos sentiments et ceux de vos partenaires à l'issue du match aller qui s'est soldé par un match nul 1-1?
Nous étions tous un peu frustrés puisque nous nous sommes procuré plus d'occasions qu'eux. Nous n'avons pas su concrétiser nos opportunités et cette situation me rappelle le match aller que nous avions disputé à Nicosie contre l'APOEL (1-1), l'année dernière. Etant donné aussi que nous avons eu davantage la possession du ballon, c'était normal de ressentir ce sentiment de frustration. Le fait d'avoir marqué les met en position de force d'autant plus qu'on ne sait pas comment ils vont procéder.
Vous n'avez pas été heureux devant le but au contraire de votre adversaire. Allez-vous mettre encore plus l'accent sur les phases offensives à l'entraînement?
Nous les travaillons tout le temps. A l'entraînement, nous sommes scindés en deux avec un groupe qui travaille les phases offensives et l'autre les phases défensives. Il ne nous a pas manqué grand-chose car la majorité de nos frappes au but est cadrée, il nous a peut-être manqué un tout petit quelque chose au niveau de la détermination. Dans un bon jour, ces occasions nous les mettons au fond. Mais c'est déjà pas mal de se procurer autant d'occasions.
Ce match aller à Dudelange a été très équilibré. En définitive, vous n'avez pas grand-chose à envier à cette formation hongroise...
Sur les vidéos que nous avons analysées, ils étaient plus forts que ce qu'ils ont montré mardi soir. On s'attend donc à une opposition plus forte. Sur ce qu'on a vu en vidéos, cette équipe ne change jamais sa façon de procéder. Elle attend que son adversaire fasse la faute. Elle joue en déviation comme elle l'a fait sur le but de Huszti. Leur joueur-clé en phases offensives est Lazovic, chez nous on l'avait un peu isolé. Leur capitaine (Roland Juhasz) a purgé sa suspension et fera son retour.
Vous avez joué mardi à trois défenseurs avec le soutien des deux latéraux à la perte de balle. Depuis quand avez-vous adopté ce système de jeu?
On a essayé ce système deux-trois fois à l'entraînement et on l'a mis en place en regardant leurs vidéos. On y a vu que leurs latéraux, sur un terrain plus large, montent beaucoup plus, surtout celui qui joue à droite. Il est presque attaquant, c'est pourquoi le coach a décidé de jouer ainsi et ça n'a pas mal marché. Pour le futur, c'est une option.
Vous sentez-vous bien dans cette organisation à trois?
Oui, nous l'avons fait en championnat après l'hiver dernier. J'apprécie d'avoir un peu plus de liberté pour aller vers l'avant. Si on fait les courses nécessaires, on est toujours bien en place.
Que devrez-vous faire pour chercher à vous qualifier en Hongrie?
Déjà entrer dans le match avec l'envie de le gagner! C'est ce que nous avons montré mardi, à nous maintenant de le reproduire. Il faudra aussi bien récupérer du voyage. Espérons aussi avoir ce brin chance pour marquer le but qui nous qualifierait.
Si vous marquez, cela va-t-il changer votre façon de jouer?
Non, car si nous marquons, ils seront obligés de se découvrir ce qui pourrait profiter à nos rapides attaquants.
Tout reste donc possible?
Oui, mais c'est un adversaire qui a battu quelques noms sur la scène européenne. Il faut rester vigilant et ne pas se dire «finalement, ils ne sont pas si forts que ça».
Pour vous une élimination serait un gros échec étant donné que l'équipe sortie mardi soir sera reversée en Europa League?
C'est toujours une déception de perdre un match et de sortir d'une compétition comme la Champions League, mais il faut rester sur terre. On peut très bien revenir au pays en ayant pris trois buts, mais on continuera à jouer en Coupe d'Europe. C'est un beau lot de consolation avec une nouvelle chance de passer un tour, mais faisons d'abord le maximum mardi.

