Omar er Rafik: «Il faudra être sérieux»
Omar er Rafik: «Il faudra être sérieux»
Le prolifique attaquant differdangeois est un joueur convoité. Sollicité par Dudelange et le Progrès, il a préféré jurer fidélité au FCD 03. «Quitter un club qui fonctionne autant à l'affectif est difficile», avoue-t-il. «Je n'ai pas eu de vacances. Reprendre et débuter par un match de Coupe d'Europe est plus facile. Heureusement.»
• Omar, vous portez toujours la tunique differdangeoise. Et de quatre: quatrième saison...
Differdange est un club stable, convivial où tu ne ressens pas la pression. Chaque footballeur, par contre, se la met. L'effectif est le même depuis des années, ou change si peu. J'ai tissé des affinités. Partir pour partir, non merci. L'herbe n'est pas plus verte ailleurs.
• Même avec des conditions revues à la hausse?
J'ai eu des contacts avec Dudelange et le Progrès. Les installations du F91 sont d'ailleurs superbes, ce que je n'imaginais pas en me référant au stade Jos. Nosbaum. Je n'ai aucun regret à avoir dit «non». J'ai vécu tellement de belles choses ici... que tu as du mal à partir. Mais, c'est vrai, on ne sait jamais en football. On ne dit pas non à la Ligue des champions.
• Votre contrat a-t-il été revu à la...hausse?
Il faut demander au président. Differdange n'a pas les moyens du Fola et de Dudelange.
• A 29 ans, ambitionnez-vous rejoindre un club professionnel, peu importe peu la destination?
J'ai une copine - aucun enfant pour le moment - et je travaille à Sanem. La journée débute à 7h et se termine vers 21h30-22h. C'est long. N'empêche, je reste ouvert à tout. Il y a toujours des agents... même si je n'ai plus 20 ans. Très franchement, ce n'est pas à moi qu'on va la faire.
• Autrement dit: vous ne rêvez pas voir un agent vous trouver un bon club avec un projet intéressant?
Je ne rêve plus du foot pro.
• Et d'un titre de champion avec Differdange?
Derrière le Fola et Dudelange, nous allons essayer de nous créer un petit chemin. La Jeunesse et le Progrès ont transféré de bons joueurs.
• La victoire en Coupe a-t-elle mis du baume au coeur?
Si le banc avait été plus étoffé la saison dernière, qui sait? Nous avons peiné lors de plusieurs matches. Celui perdu à Wiltz a pesé lourd. Le staff a renforcé le groupe.
• Le premier test s'appelle Bala Town. Des Gallois à qui, évidemment, il ne faut pas apprendre à jouer avec un «coeur gros comme ça»...
La coupure a été courte entre fin mai et début juin. Me remettre dans le bain fut dur. Collectivement, il convient aussi de relancer la mécanique. Je ne connais pas cet adversaire. Il faudra être sérieux, bien en place tactiquement pour accéder au 2e tour.
• Croiser le fer avec les Turcs de Trabzonspor trotte-t-il dans les têtes?
On y pense.
• Et le Ramadan?
C'est compliqué... en préparant deux matches internationaux. Je ne le fais pas. Il est possible de se rattraper.
Propos recueillis par Vincent Lommel
Yéyé sur le flanc, Lebresne incertain
Victime d'un tacle appuyé lors du match amical face à une équipe mixte de Dudelange, Jordann Yéyé a la cheville droite abîmée. Il ne disputera pas le match aller. Sera-t-il rétabli pour le match retour le jeudi 9 juillet? Le taulier Philippe Lesbresne souffre d'un problème musculaire. Il est incertain pour jeudi.

