Miguel Cafù: «Tout peut repartir à Toulouse pour le FC Metz»
Miguel Cafù: «Tout peut repartir à Toulouse pour le FC Metz»
Titulaire au cours des trois derniers matches de championnat, Cafù (24 ans) le milieu de terrain portugais du FC Metz sera un des joueurs sur lesquels Frédéric Hantz pourrait s'appuyer dans l'opération maintien. Les Messins mettent le cap sur Toulouse ce samedi (20h).
Propos recueillis par Hervé Kuc
Miguel, comment avez-vous vécu la trêve internationale après le revers concédé face à Lille (0-3)?
On a bien travaillé, on a fait des efforts et nous avons bossé autant physiquement que tactiquement. J'ai pu disputer les trois dernières rencontres de Ligue 1, mais le plus important, c'est l'équipe. Personnellement, je suis sorti au cours de la seconde période mais ce n'est pas grave et je le comprends très bien; face à Lille, l'entraîneur a estimé qu'il fallait faire entrer un joueur plus offensif et je l'accepte, même si cela ne fait jamais plaisir de laisser ses coéquipiers.
Justement, face aux Lillois, le FC Metz aurait pu mener par deux ou trois buts d'écart à la pause. Le contraire s'est finalement produit. Pourquoi?
C'est le football qui est comme ça et cela fait mal à la tête. Oui, nous aurions pu mener avant de rejoindre les vestiaires, mais au lieu de ça, on prend un penalty juste avant la mi-temps et ensuite nous avons couru après le score. J'ai eu l'occasion d'inscrire un but en première période, et je pense avoir fait le bon geste sur cette action, mais finalement nous avons encore connu une nouvelle défaite à Saint-Symphorien.
Estimez-vous être à 100 % de votre potentiel?
Non, je pense que je peux faire mieux et donner plus. J'ai besoin de faire une passe décisive, de marquer un but pour gagner en confiance. On doit tous faire mieux pour remonter au classement. Dans un club, quand il y a un nouvel entraîneur qui arrive, tout peut changer.
Que va devoir faire FC Metz pour espérer s'imposer à Toulouse ce samedi (13e journée)?
Nous aurions besoin de nous offrir un succès pour relancer la machine. Tous les matches sont difficiles, mais si on travaille comme cette semaine ou la semaine dernière, je pense que nous pouvons espérer de meilleurs résultats. De toute façon, notre redressement passe par là: tout le monde doit en faire plus.
Julian Palmieri vient d'arriver. Comment se passe son intégration?
Il est bien intégré. Il n'a pas encore fait des entraînements complets, mais jour après jour, nous allons arriver à mieux le connaître.
Vous avez vécu une situation délicate avec Lorient la saison dernière...
L'année dernière a également été difficile pour moi, et la situation ressemblait à ce que nous vivons ici. Avec l'arrivée de Bernard Casoni, nous avions été capables de faire plus, ce qui nous avait permis de disputer les barrages face à Troyes, mais au final, le club est descendu en Ligue 2. Redresser la situation est donc possible.
Frédéric Hantz voudrait compter au moins douze points avant Noël. Est-ce à domicile que vous allez pouvoir essentiellement récolter les unités comptables que réclame votre entraîneur?
Pour se maintenir, il va falloir gagner chez nous, c'est évident. Bien sûr, nous souhaiterions également gagner à l'extérieur. Il reste sept matches avant la fin des matchs aller. Nous aurions besoin d'une victoire nette pour reprendre confiance et pourquoi pas dès ce samedi à Toulouse? Ensuite, tout pourrait s'enchaîner, car nous recevrons deux fois de suite à Saint-Symphorien (Amiens et Marseille). Oui, tout peut repartir à Toulouse pour le FC Metz.
Avez-vous le moral?
Oui. Je sais que je suis capable d'apporter mon expérience de la Ligue 1 à cette équipe. Travailler, c'est notre quotidien et je sais que nous sommes capables de faire bien mieux.

