Le Racing au parfum, Etzella et le Fola abattent un joker
Le Racing au parfum, Etzella et le Fola abattent un joker
L’affiche du jour
Racing - Hesperange. Le club de la capitale figurait un cran plus bas que son voisin hespérangeois sur l’échelle des pronostics d’avant-saison mais on n’attendait pas un tel écart (13 points) à mi-saison. La faute à un Swift brillant et à un Racing plus laborieux, battu par les deux ténors de la compétition et incapable de prendre le dessus sur les deux équipes (Niederkorn et l’Union Titus Pétange) avec qui il est entré en concurrence pour le podium.
Du côté du Verlorenkost, on se dit prêt au combat. «C’est fini de témoigner trop de respect à ces équipes. Ils vont nous sentir», affirmait l’attaquant Edvin Muratovic, seul buteur d’un match de reprise gagné à Mondorf (0-1). Le club de la capitale est sans doute prêt à répondre au défi physique que lui imposera le nouveau leader de la compétition.
Fahrudin Kuduzovic, adepte de la rotation, dispose d’un arsenal capable d’ébranler la forteresse du Holleschbierg mais Hesperange avance sereinement. Pascal Carzaniga n’est pas non plus avare de rotation et des garçons disparus des radars ces dernières semaines (Nego Ekofo, Toufik Zeghdane) ont répondu présent face à Hostert (5-1). Cette rencontre pourrait constituer un tournant dans la saison du Racing qui s’en ira défier Dudelange dans la foulée.
La série à surveiller
Attention, série en cours! Niederkorn ne le crie pas sur tous les toits mais ses cinq succès d’affilée lui ont donné des idées. La première est de conforter cette troisième place synonyme de ticket européen. La seconde est de rajouter le plus de maillons possible à cette chaîne gagnante pour se rapprocher du chiffre 10 qu’arbore fièrement Dudelange. Le calendrier lui offre de belles perspectives. Ce dimanche, c’est le voisin de Käerjéng qui se présente encore meurtri par sa déconvenue face à la Jeunesse. L’UNK reste sur 7 matchs sans victoire et s’était fait éliminer de la Coupe de Luxembourg au Progrès. L’occasion est belle pour les Jaune et Noir d’enfiler une sixième perle à leur collier de victoires.
Le match de la peur
Malheur au vaincu! La formule est éculée mais prend tout son sens à la lecture du classement. Ettelbruck reçoit le Fola, soit l’avant-dernier face à la lanterne rouge. Un point les sépare. Le premier barragiste a, lui, déjà trois unités de plus que le club nordiste. Le parcours des deux mal-lotis présente d’étranges similitudes avec un seul match gagné lors des 14 dernières sorties et un début de compétition de rêve avec deux victoires qui plaçaient Etzella et le club doyen à la même hauteur que Dudelange et Hesperange à cette époque.
Depuis, beaucoup d’eau a coulé. Les entraîneurs ont changé. A deux reprises même au Fola où les remous internes ont emporté le président fraîchement nommé, Paul Olk. Les nombreux départs hivernaux ont obligé Stefano Bensi à se réinventer. Ce dimanche, le perdant aura grillé l’un de ses derniers jokers.
L’heure des retrouvailles
Il avait comme un goût d’inachevé dans la bouche lorsqu’il a repris Strassen. Arno Bonvini n’a pas digéré la façon dont la séparation s’est opérée avec Mondorf il y a quelques mois alors que le club de la cité thermale avec qui il a connu ses plus fortes émotions peinait à assurer son maintien parmi l’élite. Dimanche, ce sera le premier chapitre des retrouvailles. Le second interviendra en Coupe de Luxembourg. Au-delà de cet aspect émotionnel, le bilan comptable plaide en faveur de Bonvini qui a signé quatre victoires en quatre matchs à la tête du FC Una. Série en cours…
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Le classement
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