La journée olympique fait son retour à Cessange
La journée olympique fait son retour à Cessange
Après le Spillfest organisé le jeudi de l'Ascension, le Comité olympique et sportif luxembourgeois (COSL) peut compter sur le retour d'un autre événement annulé les deux dernières années à cause de la pandémie de covid: la journée olympique («Olympiadaag»). Cette dernière a lieu au Luxembourg ce vendredi 17 juin, alors que dans les autres pays, elle se tient le 23 juin, en référence à l'acte de renaissance des Jeux olympiques, en 1894. Mais comme cela tombe lors de la Fête nationale du Luxembourg, une autre date a dû être trouvée au Grand-Duché.
«L'idée du sport hors compétition était un peu le parent pauvre du sport organisé il y a 40 ans en arrière. Le CIO a donc décidé de promulguer l'idée de faire du sport dans l'ensemble de la population», explique Hubert Eschette, membre du bureau promotionnel du COSL. «Je crois qu'on arrive à toucher beaucoup d'enfants qu'on invite pour cette journée et on essaye de transmettre les valeurs olympiques: excellence, amitié et respect.»
Un volet inclusion et éducatif
Cette année, après avoir reçu la candidature de 1.200 enfants, ce sont 420 élèves du cycle 4 (âgés de 10 à 11 ans) qui participeront, ce vendredi de 10h à 15h45, à l'événement organisé à Boy Koynen dans le quartier de Cessange. A cette occasion, les jeunes pourront découvrir différents sports présentés par les fédérations: le cyclisme, le rugby, le hockey, le judo, le handball ou encore le taekwondo. Un atelier sera également mis en place par le Luxembourg paralympic committee et les Specials olympics pour mettre en avant le volet inclusion. «Imaginez qu'on vous bande les yeux et que vous devez faire du judo. C'est comme si un aveugle le faisait, pourquoi ne ferait-il pas de sport?»
«C'est aussi important de souligner que cette journée se déroule dans le cadre scolaire, donc c'est un volet éducatif que le mouvement sportif présente. Par rapport au Spillfest, il y a un atelier pédagogique pour apprendre aux élèves à ouvrir leur horizon», indique Pol Marcy, président du bureau promotionnel du CSOL. Ce dernier se réjouit de l'enthousiasme des enfants: «Il n'y a rien de plus beau que de lire la joie des enfants dans leurs yeux: ça se voit notamment quand ils demandent s'ils ne peuvent pas encore rester à un atelier au lieu de rejoindre le suivant. Ce sont des signes de reconnaissance et de fierté qu'on n'oublie jamais.»
S'il est difficile de savoir, comme pour le Spillfest, si de nombreux jeunes vont ensuite s'inscrire dans une fédération sportive, Pol Marcy dit être «convaincu» que ces événements peuvent avoir un impact. Et qui sait si, parmi ces jeunes, ne se trouve pas un futur champion olympique ?
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