Joachim dit stop aux Roud Léiwen, Moris change d'air
Joachim dit stop aux Roud Léiwen, Moris change d'air
Avec ses 14 buts inscrits en 79 sélections de 2005 à 2019, Aurélien Joachim est un pilier de l'équipe nationale luxembourgeoise. Un compteur qui restera probablement figé. En effet, à bientôt 34 ans (qu'il fêtera le 10 août), le néo-Differdangeois a averti le sélectionneur Luc Holtz qu'il ne comptait pas rempiler pour une saison supplémentaire chez les Roud Léiwen, écrivent ce vendredi nos confrères du Quotidien.
Luc Holtz en a pris acte: «Il ne veut pas continuer, effectivement. Je vais encore essayer de le voir pour en discuter mais la question devrait plutôt être de lui trouver un dernier match pour faire ses adieux. Aurélien m'a dit qu'il est temps de laisser la place aux jeunes.»
Né à Virton, en Belgique, ce solide gaillard d'1,85m a fait ses débuts sous le maillot frappé du Lion Rouge le 7 septembre 2005 à Vaduz contre le Liechtenstein (défaite 0-3). Il a dû attendre sa 13ème sélection pour ouvrir son compteur-buts, lors d'une victoire (2-1) en amical contre la Gambie en 2007 à Hesperange.
Depuis, il a empilé 13 autres buts avec l'équipe nationale, faisant de lui le meilleur réalisateur international luxembourgeois contemporain. Seuls les glorieux buteurs d'avant-guerre Léon Mart (16 buts) et Gusty Kemp (15 buts) le précèdent à ce classement particulier.
Côté clubs, après une riche carrière à l'étranger qui a emmené le demi-frère du cycliste Benoît Joachim en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Bulgarie et en Angleterre, il est revenu cet été au Grand-Duché sous les couleurs du FC Differdange 03, qu'il avait déjà portées de 2008 à 2011. Si aujourd'hui son corps lui conseille de lever le pied, c'est aussi parce que l'attaquant a connu une succession de blessures tout au long de sa carrière (côtes, cuisse, ménisque, genoux, malléole, pied).
«Auré» aura donc porté pour la toute dernière fois la vareuse internationale le 17 novembre dernier lors du match de gala contre le Portugal de Cristiano Ronaldo (défaite 0-2) et inscrit son ultime but face à Saint-Marin (succès 3-0) le 11 septembre 2018.
L'un s'en va, l'autre reste, mais change d'air. Anthony Moris (30 ans, 27 sélections) rejoint en effet l'Union Saint-Gilloise, sociétaire de l'antichambre de l'élite belge (Division 1B). Ce transfert constitue une demi-surprise seulement, dans la mesure où l'Habaysien s'entraînait depuis plusieurs semaines déjà avec le très populaire club bruxellois. Le dernier rempart a signé pour trois saisons avec une option chez le matricule 10 du football belge, qui constituera la cinquième étape belge de sa carrière après le Standard, Saint-Trond, Malines et Virton.
L'Union, qui évolue au Parc Duden, est un club mythique de l'histoire du football belge. Un certain Paul Philipp, actuel président de la FLF, y a connu le bonheur lors de deux passages comme joueur, de 1969 à 1974 et de 1976 à 1980.
Pour rappel, Moris quitte l'Excelsior Virton, un des clubs de la galaxie de Flavio Becca actuellement en pleine tourmente. «Je pars avec un gros pincement au cœur», avoue-t-il chez nos confrères belges de La Meuse ce vendredi. Une aventure gaumaise qui s'est terminée en eau de boudin pour le régional de l'étape, mais qui ne l'empêche pas de garder toute sa sérénité. «Ce qui s'est passé (à Virton) est un énorme gâchis. De mon côté, j’ai toujours respecté mes engagements envers le club même si cela n’était pas toujours réciproque. Je suis droit dans mes bottes et je ne m'occupe plus trop de ça», avoue-t-il.
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