«Jens Voigt est un exemple»
«Jens Voigt est un exemple»
Avant de porter les couleurs de la formation danoise Cult Energy en 2015, Alex Kirsch s'aligne ce jeudi sur Paris-Bourges avant d'enchaîner dimanche avec Paris-Tours. L'occasion de dresser le bilan d'une année réussie.
• Alex, quel bilan tirez-vous de cette saison 2014?
Je suis très heureux de cette saison. Avec l'arrêt de Leopard-Trek à la fin de l'année 2013, ce n'était pas évident de retrouver une équipe mais nous avons prouvé que l'on pouvait compter sur nous. Les bons résultats du début d'année nous ont donné la confiance nécessaire.
• Dans quels domaines avez-vous progressé au cours des derniers mois?
Physiquement je suis plus fort, je dois encore améliorer mon endurance mais je suis encore jeune. Je n'ai que 22 ans, certains coureurs sont au top de leur forme à 27, 28 ans. Le meilleur reste encore à venir. J'ai surtout progressé sur le plan mental. J'ai de plus en plus confiance en moi. Tom Flammang m'a beaucoup aidé à ce niveau, c'est motivant d'avoir des gars qui croient en vous. Il m'a mis dans de bonnes dispositions en début de saison et j'ai signé un Top 10 d'entrée (Ster van Zwolle).
• Quelles images gardez-vous de cette année?
La Flèche du Sud et le Tour de Luxembourg. Avec l'équipe, nous avons vécu deux semaines exceptionnelles. Nous avons signé des résultats bien au-delà de nos espérance. Ma 3e place dans le prologue du Tour de Luxembourg reste bien évidemment un grand souvenir. On s'est montré face à la concurrence. En ce qui me concerne, j'ai aussi démontré que je pouvais tirer mon épingle du jeu sur des épreuves au profil accidenté.
• Et votre expérience sous le maillot Trek Factory Racing en tant que stagiaire (il a disputé le Tour of Utah et le GP de Wallonie)?
J'ai pris cela comme un cadeau après avoir signé une bonne première partie de saison. Luca Guercilena a été notre responsable en 2012 et Adriano Baffi était notre directeur sportif en 2013. J'ai eu la chance d'emmagasiner de l'expérience et de rouler avec Jens Voigt. Il m'a impressionné. Il est resté un amoureux du vélo malgré son âge. Il a gardé l'envie de s'entraîner et de souffrir sur un vélo. C'est un exemple pour moi.
• Pas trop de regret de pas avoir rejoint Trek en 2015?
Pas du tout, Trek ne m'avait rien promis. Au contraire, j'estime que rejoindre Cult Energy est un excellent choix. C'est la transition idéale entre le circuit Continental et le WorldTour. C'est une excellente opportunité pour moi, d'autant que je retrouverai mon partenaire d'entraînement Joël Zangerlé.
• Qu'attendez-vous de votre première année dans le peloton professionnel?
J'aimerais me faire une place dans l'équipe et puis avec la présence d'un garçon comme Linus Gerdemann, nous aurons la chance d'exister dans des épreuves WorldTour grâce à lui et aux autres coureurs que l'équipe a transférés (Fabian Wegmann).
• Avant de goûter aux vacances, il vous reste encore deux épreuves avec Paris-Bourges (jeudi) et Paris-Tours (dimanche)?
Ma saison a été longue et je commence à ressentir les efforts de cette longue saison mais je ne pouvais pas refuser de prendre le départ. Je n'ai pas hésité une seule seconde quand Trek m'a proposé ce programme. Paris-Tours est une des grandes classiques de l'histoire. C'est une course que j'aime. Y participer devrait m'aider dans le futur.
Propos recueillis par Eddy Renauld

