Hesperange et Dudelange en appel, le Racing au pied du mur
Hesperange et Dudelange en appel, le Racing au pied du mur
La rédemption
La journée précédente est venue bousculer un peu plus les certitudes. Pour la première fois depuis le début de la compétition, ni Hesperange ni Dudelange ne l'ont emporté dans une même journée. Une rareté qui sonne comme une piqûre de rappel pour les deux ogres à l'appétit un peu coupé. Et quand on sait comment et à quelle vitesse la fragilité peut s'immiscer dans un groupe, on comprend mieux l'urgence pour le leader et son dauphin de gagner ce week-end.
A priori, rien d'insurmontable puisque ce sont les deux clubs qui occupaient les deux dernières places au classement à la trêve qu'il faut matcher. Sauf que plusieurs grains de sable sont venus gripper les rouages des deux machines de guerre.
A l'heure de prendre la route d'Ettelbruck, Dudelange apparaît émoussé et son attaque ahane comme jamais. Hesperange, qui rend visite au Fola, vient de perdre cinq points sur six. Bien assez pour que l'état-major se mette en branle et fasse trembler les murs au Holleschbierg. La première des deux équipes qui éteindra l'incendie et gardera la tête froide aura fait le plus difficile dans la course aux lauriers.
L’alerte
Le Racing n'est pas loin de perdre de vue le podium. Le club de la capitale s'était fait une raison depuis longtemps sur la possibilité de venir taquiner les deux premiers mais son objectif de monter sur la boîte était toujours d'actualité après sa victoire à Dudelange.
Deux journées plus tard, l'hypothèse est devenue aussi mince qu'une feuille de papier. Les Ciel et Blanc ont perdu 5 points sur 6 face à deux candidats au maintien et apparaissent moins costauds que Niederkorn et l'Union Titus Pétange. La venue de Wiltz est le dernier espoir de rester plus ou moins au contact des deux équipes devant. Sinon il faudra se tourner une fois de plus vers la Coupe de Luxembourg pour espérer décrocher un billet continental. Avec ou sans l'entraîneur Fahrudin Kuduzovic?
L’homme
Olivier Ciancanelli. On imagine déjà l'ascenseur émotionnel dans lequel Olivier Ciancanelli va devoir monter ces prochaines heures. L'entraîneur de Mondercange retrouve son club de cœur, Niederkorn. Le sexagénaire avait sûrement envisagé un contexte plus serein pour cette réunion de famille. Son intronisation n'a pas eu l'effet escompté chez le promu cloué sur son siège de barragiste alors que Rosport s'en éloigne, qu'Hostert s'en approche et que Käerjéng y prend racine.
Les bonnes nouvelles ne sont pas légion. Mondercange marque peu et son mercato hivernal n'est pas une réussite. On guette le déclic et on attend des cadres qu'ils sonnent la charge. Il ne faudra pas motiver longtemps Tom Laterza à l'heure des retrouvailles avec l'un de ses anciens clubs.
Le chiffre
26. La BGL Ligue perd-elle la tête? Vingt-six entraîneurs se sont déjà assis sur un banc de touche de l'élite depuis le début de la saison. On attend le nom du 27e qui prendra la succession de Marc Thomé à Käerjéng. Huit clubs sur 16 ont animé ce carrousel et certains de façon plus frénétique que d'autres avec deux changements (Fola, Differdange). Et ce n'est peut-être pas terminé. Les cinq dernières équipes au classement ont joué la carte de l'électrochoc. C'est désormais dans les hautes sphères que ça s'agite et que les rumeurs fusent au moment d'aborder le dernier tiers de la compétition.
Le programme
Le classement
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