F91 - Olympiakos: Bonnefoi irréprochable, Kruska à la baguette
F91 - Olympiakos: Bonnefoi irréprochable, Kruska à la baguette
Landry Bonnefoi (8/10): sûr et calme sur ses premières interventions faciles, histoire de faire le plein de confiance, le Français a signé un arrêt sensationnel sur une reprise de Leiva (13e) avant de s'interposer devant Fortounis (15e). Encore un arrêt déterminant des poings sur une frappe de Christodoulopoulos (29e), puis, après le repos, sur des tentatives de Koutris (68e), de Podence (69e) et de Christodoulopoulos (74e). Il a pratiquement tout bien fait, excepté une relance longue au pied parfois approximative. Impuissant sur l'ouverture du score de la tête de Torosidis (66e), puis sur la pichenette de Fortounis pour le 0-2 (81e).
Tom Schnell (5,5): pris dans le dos par ce poison de Fortounis en début de partie (4e), le capitaine a été en difficulté défensivement devant la vivacité des Grecs. Souvent en retard et deuxième sur les ballons, l'ancien international a déjà connu des meilleures soirées sur la scène européenne cette saison, même s'il s'est quelque peu repris après le repos.
Milan Bisevac (6): c'est la surprise du chef. Personne n'attendait l'ex-Parisien et Messin dans le onze de départ de Toppmöller. Il a compensé sa relative lenteur par une bonne lecture du jeu. Bref, un match très correct, tout en expérience.
Jerry Prempeh (7): incontestablement le meilleur élément du trio défensif. Toujours bien placé, calme, intelligent dans ses choix et disponible, il a souvent été là pour éteindre le feu. En plus, il reste le régulateur du trafic aérien dans son rectangle. Entré peu après le quart d'heure, Christodoulopoulos lui a fait plus de mal que Guerrero en début de partie. Un contrôle raté, trop long de sa part est malheureusement à la base du deuxième but de l'Olympiakos.
Edisson Jordanov (5): avancé d'un cran, le latéral droit a connu un début de partie délicat avant de se mettre progressivement à niveau devant le redoutable Argentin Leiva. Moins offensif que son comparse du flanc gauche, El-Hriti, il a néanmoins été l'auteur de quelques centres... mal calibrés. Il aurait pu, il aurait dû dégager le ballon sur la pichenette de Fortounis qui a terminé sa course au fond des filets dudelangeois (81e). Au lieu de cela, le voilà crédité d'un... autobut malheureux.
Marc-André Kruska (8): l'orienteur du jeu dudelangeois, la machine à lessiver de la Forge du Sud qui rend des ballons plus propres que ceux qu'il récupère. Un jeu simple, mais efficace au coeur du jeu. L'ancien de Dortmund et du FC Bruges a incontestablement le niveau international.
Stelvio Cruz (6): toujours aussi difficile à bouger, le n°22 a parfois eu du mal à trouver la solution et l'homme démarqué. Plus effacé que Kruska, il a rempli sa tâche de travailleur de l'ombre avec... trop de discrétion, mais c'est surtout après sa sortie que l'on a pris conscience de tout son impact dans l'entrejeu. Sorti en boitant et remplacé à la 51e minute par Danel Sinani (5,5). Dans une position axiale, la star du début de saison a apporté sa vivacité au jeu dudelangeois. Toujours en mouvement, il a multiplié les appels et contre-appels. Sans réussite.
Aniss El-Hriti (6): généreux et dynamique dans son couloir gauche, l'ancien joueur de Tours a distillé quelques bons centres... qui n'ont pas trouvé preneur. Son apport offensif était intéressant. Remplacé à la 74e minute par Levan Kenia (-). Une reprise acrobatique manquée en fin de match (86e).
Dominik Stolz (5): positionné sur la même ligne que Couturier dans le 3-4-2-1 dudelangeois de départ, il a bien tenté de provoquer, mais était pris dans l'étau de la double cisaille Camara - Bouchalakis. Il n'a pas renâclé à accomplir le travail défensif en perte de balle, y laissant peut-être le jus nécessaire pour finaliser ses actions. Remplacé à la 65e minute par Bryan Mélisse (5,5). L'ancien de la Jeunesse a eu le malheur d'entrer au jeu... tout juste au moment de l'ouverture du score par Torosidis suite à un corner.
Clément Couturier (6): effacé et privé de ballon en début de match, le finaliste de la Coupe de France est nettement monté en puissance après la demi-heure. Il a tenté d'enflammer le jeu dudelangeois et surtout d'accélérer les échanges, mais il a parfois joué... trop vite pour ses partenaires et n'a bénéficié que de peu d'espace pour tenter de trouver Turpel. Un carton jaune pour une faute anodine sur Leiva en début de seconde période (56e).
Dave Turpel (5): l'international luxembourgeois n'a pas réalisé un grand match. Volontaire, certes, comme toujours, mais trop brouillon, il n'a pas été en réussite et a collectionné les mauvais choix. Il n'a jamais pu inquiéter le gardien José Sà. Un match ingrat.

