Dave Turpel: «La perspective de la Ligue des Nations me réjouit»
Dave Turpel: «La perspective de la Ligue des Nations me réjouit»
Dave Turpel (25 ans, 31 sélections) s'est présenté devant la presse mercredi, à un peu plus de 24 heures de l'amical Luxembourg - Hongrie. L'attaquant du F91 Dudelange, qui s'affirme de plus en plus en sélection, se réjouit de disputer la Ligue des Nations l'année prochaine.
Propos recueillis par Jean-François Colin
Dave, vous êtes présent devant la presse ce mercredi au côté du sélectionneur. C'est plutôt bon signe en vue du match de ce jeudi...
En fait, ce sont soit Laurent (Jans), soit Chris (Philipps) qui devaient venir, mais ils ont décliné et m'ont désigné...
Mais le fait d'être ou non titulaire en sélection est une question que vous vous posez de moins en moins?
Je ne suis pas le seul dans le cas. Tous les joueurs viennent pour jouer. Tout le monde est animé par cette motivation. C'est à nous de nous montrer aux entraînements. Jamais, je ne pense que je serai sur le banc lors du prochain match. Dans le passé, il y a eu beaucoup de matches où je n'ai pas joué, mais je n'ai jamais lâché. Et c'est vrai que lors de la dernière campagne de qualification, j'étais très souvent sur le terrain: j'ai participé à neuf des dix matches; j'ai juste loupé celui contre la France à la maison. Cela prouve qu'il ne faut jamais lâcher.
Avez-vous l'impression d'avoir franchi un palier lors de cette dernière campagne avec l'équipe nationale?
Je me suis développé match par match, et cela fait évidemment du bien de pouvoir les enchaîner. Mais l'écart entre les matches en sélection et ceux avec Dudelange est énorme, et il s'agit de pouvoir bien gérer des situations de stress devant le but. C'est l'aspect mental. Faire le bon choix, cela ne s'apprend qu'en tutoyant régulièrement le plus haut niveau.
La perspective de la prochaine Ligue des Nations doit certainement réjouir l'attaquant que vous êtes...
Oui, c'est clair. Comme attaquant, le processus qui se met en place en équipe nationale est une chose positive pour moi. Normalement, nous sommes appelés à nous frotter à des adversaires face à qui nous aurons plus d'occasions. Nous-mêmes aurons peut-être d'autres systèmes de jeu. Quoi qu'il en soit, je veux toujours marquer.
Justement, nourrissez-vous des regrets à propos des nombreuses occasions ratées dans les derniers matches?
C'est difficile à dire. Mais je crois qu'en concrétisant ces occasions, je pouvais me retrouver au niveau d'Auré (Joachim) quant aux buts marqués. Mais déjà lors de la campagne précédente, notamment face à l'Ukraine et la Biélorussie, sur ces quatre matches, j'aurais pu mettre quatre buts. Là, aujourd'hui, j'en suis à deux buts inscrits en équipe nationale (en 31 sélections, ndlr), mais il me faut continuer à me battre et cela va certainement rentrer.
Veiga absent de l'entraînement ce mercredi
Vingt-et-un joueurs, plus Laurent Jans en marge du groupe, se sont ébroués mercredi à 16 heures sur les hauteurs embrumées de Lipperscheid. Vingt-deux au total donc, et non pas vingt-trois. L'élément manquant? Eric Veiga.
«Il a ressenti une douleur au niveau du quadriceps hier soir (lisez: mardi soir). C'est une petite élongation, et il a donc fait l'impasse sur ce dernier entraînement», explique le sélectionneur, Luc Holtz, au sujet du joueur de l'Eintracht Brunswick.

