Comment les clubs choisissent leur candidat
Comment les clubs choisissent leur candidat
Le poids des votes est revenu à la surface dès lors que l’élection de samedi prochain s’annonce serrée à Strassen. On est loin du concept «un club, un vote» puisque le droit de vote est calculé en fonction du nombre d’équipes alignées par chaque club à partir de la catégorie poussins et sans les vétérans. Si, toutefois, le club a bien terminé le championnat précédent. Un club de BGL Ligue a, en plus, droit à deux voix supplémentaires, tandis qu’un club de Promotion d’Honneur en a une de plus que les catégories inférieures.
Jeunesse et répartition des votes
Ce qui signifie qu’avec respectivement 221 et 143 voix, l’élite et son antichambre représentent plus de la moitié des votes (721). Le Racing est le champion national avec 20 voix disponibles. Bettembourg est hors catégorie en Promotion d’Honneur avec 19 voix.
À Wiltz, on a entendu les deux candidats et étalé les programmes. Le président Michael Schenk a soumis son opinion à son comité. «Mon cheval de bataille, ce sont les jeunes. Le manque de formateurs est criant et les deux candidats ne poussent pas l’analyse assez loin dans leur programme. Je pense qu’avoir une majorité de soutiens dans son conseil est le plus important pour le président (ré)élu afin de faire avancer les chantiers. Quoi qu’il en soit, ce duel est une bonne chose pour faire avancer les dossiers et redonner un coup de fouet à l’actuel comité», ponctue le Wiltzois. A chaque division ses préoccupations. A Koerich, Charel Leesch ne fait que découvrir les astuces du scrutin mais sa position est arrêtée. «On se doit de défendre les clubs des divisions inférieures. Réformer la répartition des votes est une urgence absolue», affirme un président qui aura deux voix à glisser dans l’enveloppe. «Parce qu’on a notamment plusieurs catégories de jeunes en alliance et que le droit de vote revient au club qui en assure le secrétariat.»
En équipe ou pas du tout
L’arbitrage revient dans toutes les conversations. La cohérence d’un vote aussi. «Ça ne ferait pas de sens de voter pour telle ou telle personne sans penser à l’équipe qui devra œuvrer ensuite», affirme Pit Sadler. Le président de Wormeldange a retenu ce critère comme celui des programmes et des personnalités des deux candidats. «La réforme du football féminin nous concerne au premier plan car nous avons beaucoup de jeunes filles aussi. On sent que les lignes ont bougé ces dernières années. Il faut désormais transformer l’essai. La digitalisation doit être aussi l’une des priorités du prochain comité.»
Ils seront 15 autour de la table à Wormeldange pour synthétiser les idées et trouver un consensus sans obligatoirement passer par un vote.
«Un vote? Oui et non», dit Patrick Hutmacher, le président de Bettembourg. «On en discutera entre nous et c’est le programme plus que la personnalité qui fera la différence. On est très attachés au bénévolat, car on a du mal à suivre avec autant d’équipes. Et pour nous, l’équilibre est primordial. Nous n’aurons pas de bons jeunes si nos équipes A masculine et féminine ne performent pas.»
Quant au vote pour une équipe, Patrick Hutmacher a bien noté que le renouvellement s’est opéré naturellement ces dernières années.
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