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Vivre sa religion au temps du covid
Luxembourg 2 min. 22.04.2020 Cet article est archivé

Vivre sa religion au temps du covid

Fini le contact physique quel que soit le culte, place à la foi en ligne.

Vivre sa religion au temps du covid

Fini le contact physique quel que soit le culte, place à la foi en ligne.
Photo : Shutterstock
Luxembourg 2 min. 22.04.2020 Cet article est archivé

Vivre sa religion au temps du covid

Anne-Sophie DE NANTEUIL
Anne-Sophie DE NANTEUIL
Alors que le pays se dirige prudemment vers une levée des mesures de confinement, les différentes autorités religieuses du pays s’adaptent en ce mois chargé en célébrations.

Depuis le début du confinement, les confessions religieuses se trouvent confrontées à un défi collectif sans précédent. Comment permettre aux fidèles de pratiquer leur foi, malgré les mesures de distanciation sociale? Car au-delà de la promiscuité induite par la cérémonie religieuse, les contacts physiques et la prière collective font partie intégrante des rites des différentes religions monothéistes.   

Et pour le judaïsme, le christianisme et l’islam, le mois d’avril marque cette année une période particulièrement importante. Après les célébrations de la Pâque chrétienne et juive, le Ramadan commence ce jeudi. Des fêtes importantes pour les fidèles, où le collectif et le partage constituent habituellement la norme. 


A photo taken and handout on April 9, 2020 by the Vatican Media shows Pope Francis swinging a thurible of incense during the "In Coena Domini" Mass of the Lord's Supper of Maundy Thursday, commemorating the Last Supper of Jesus with his disciples and inaugurating the Easter triduum, on April 9, 2020 behind closed doors at St. Peter's Basilica in the Vatican, during the lockdown aimed at curbing the spread of the COVID-19 infection, caused by the novel coronavirus. (Photo by Handout / VATICAN MEDIA / AFP) / RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / VATICAN MEDIA" - NO MARKETING - NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS
Pâques sur écran au temps du coronavirus
C'est devant télévisions, tablettes et ordinateurs que catholiques et protestants célèbrent ce week-end Pâques, leur plus importante fête, la pandémie de coronavirus ayant conduit à l'annulation des processions et messes traditionnelles dans une grande partie du monde

Mais cette année, les religions doivent s’adapter tant pour les fêtes que pour la pratique de la foi. Car il s'agit là d'un «droit légitime», avance ainsi Roger Nilles, porte-parole de l’archidiocèse de Luxembourg dans un communiqué publié lundi, qui ne doit pas pour autant «conduire à mettre en danger la santé des croyants et de leur environnement social».  

La reprise des offices religieux catholiques est ainsi étroitement liée à l’évolution de la lutte contre la pandémie. Jusqu’au 10 mai «au moins», les offices religieux resteront donc interdits, détaille Roger Nilles. Les grands sacrements, tels que les baptêmes, mariages ou confirmations, sont par conséquent repoussés au mois de septembre, au plus tôt. Quant à la catéchèse, celle-ci reprendra, mais sous forme digitale jusqu’à l’été. 

Même son de cloche du côté du Consistoire israélite du Luxembourg qui a mis en place, en ces temps de pandémie, des activités en ligne.  

Quant aux portes des mosquées, elles resteront elles aussi fermées, note sur son site le Centre islamique de Mamer (CCIL). Et le Ramadan, mois saint de jeûne, prendra donc une nouvelle forme, «à la maison et en famille proche».

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Online.fr- Centre culturel islamique de Mamer, Islamischen Zentrums, Musulman, Muslim, Prière, Gebet, Mosquée, Moschee, foto: Chris Karaba/Luxemburger Wort