«Vivons l'égalité» dans tous les domaines du quotidien
«Vivons l'égalité» dans tous les domaines du quotidien
«Mon ambition est de transformer l'égalité de droit entre femmes et hommes en une égalité de fait, une égalité qui se vit dans la réalité quotidienne.» Le PEGA présenté ce vendredi par Taina Bofferding se veut ambitieux. Il est vrai que ce sujet concerne de nombreux domaines comme l'éducation, la vie privée, l'emploi ou encore le vivre-ensemble.
«Ce plan, c'est notre engagement collectif pour poursuivre le dialogue avec les jeunes et surmonter les stéréotypes mais aussi soutenir l'égalité salariale et l'épanouissement professionnel des femmes et des hommes», a encore précisé la ministre.
Concrètement, l'action mise en place par le ministère de l'Egalité s'articule autour de sept grands thèmes: inciter et soutenir l'engagement citoyen et politique, lutter contre les stéréotypes et le sexisme mais aussi les violences domestiques, promouvoir l'égalité dans l'éducation et au niveau local, faire progresser l'égalité professionnelle ou encore encourager le développement d’une société plus égalitaire.
Pour mettre en place ce vaste programme, les services du ministère ont recueilli l'avis de différents acteurs de terrain (institutions publiques, chambres professionnelles, associations du secteur social) et de nombreux citoyens. En l'espace de trois semaines, la consultation publique a récolté quelque 1.800 réponses.
Pas seulement l'affaire du ministère
Une bonne base de travail qui a permis de dégager 48 mesures et près d'une centaine d'actions. La lutte contre les stéréotypes est un des objectifs principaux en matière d'égalité entre les sexes. Dès leur plus jeune âge, les enfants sont conditionnés dans leurs différents environnements.
Pour la ministre, il est important «d'encourager les filles et les garçons à exprimer leurs envies et à exploiter pleinement leurs talents». Pour les sensibiliser, une brochure «we are equal», des clips vidéo, des livrets thématiques ou des ateliers sur les choix professionnels seront mis en place.
En ce qui concerne la rémunération, même si l'écart salarial lié au sexe tend à diminuer ces dernières années, des différences importantes persistent toujours en fonction des secteurs d'activités. Pour chaque euro gagné dans l'heure par un homme, une femme gagne en moyenne 84 cents. C'est pourquoi des actions de sensibilisation supplémentaires vont être menées dans les entreprises comme, par exemple, la responsabilisation des délégués.
L'aspect transversal de ce PEGA est également important. «Le ministère ne peut pas tout faire seul», explique la ministre qui compte aussi sur les communes. Celles-ci pourront, à leur niveau, mettre en place différentes mesures. Des adaptations périodiques ont même été envisagées et il sera évalué tous les trois ans.
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