Vers une nouvelle vague de chômage partiel au Luxembourg
Vers une nouvelle vague de chômage partiel au Luxembourg
L'hiver n'est pas encore à nos portes que les autorités semblent vouloir préparer la population à des mois à venir très difficiles. La faute à une crise énergétique et une inflation galopante qui ne cessent de provoquer des remous au sein de l'économie luxembourgeoise.
Dernier exemple des sombres prévisions qui attendent le Luxembourg: cette proposition entre les ministres du Travail et de l'Emploi avec les partenaires sociaux concernant le marché du travail grand-ducal. Concrètement, dans le contexte de l'évolution de la crise énergétique actuelle, le Comité de conjoncture a analysé lors de sa réunion de ce mardi la question de comment régler une situation de sous-emploi dans les entreprises qui, suite à une pénurie d'approvisionnement en gaz, devraient temporairement réduire ou arrêter leurs activités. Cette crainte est d'ailleurs bien présente dans le secteur industriel depuis des mois, le président de la Fedil craignant un arrêt de la production.
Des possibles arrêts forcés par le gouvernement
La question se pose également si une entreprise grande consommatrice d'énergie devait se résoudre à une éventuelle réduction ou un arrêt de production en raison d'une (possible) décision gouvernementale sur base d’un plan d'urgence.
Ainsi, si l'un ou l'autre tel cas de figure venait à se présenter, il a été convenu entre le ministre du Travail Georges Engel (LSAP) et le ministre de l'Economie Franz Fayot (LSAP) que les entreprises concernées pourront recourir au chômage partiel afin de maintenir l'emploi et, par conséquent, afin d'éviter des licenciements.
Les deux ministres ont toutefois tenu à rassurer, par le biais d'un communiqué de presse. Ces derniers soulignent que la situation n'est certes pas encore telle, mais qu'«il faut se préparer à toute éventualité et d'ores et déjà rassurer les entreprises et les salariés».
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