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Une seconde vie pour des vêtements déjà aimés
Luxembourg 5 2 min. 05.02.2023
Magasin de seconde main

Une seconde vie pour des vêtements déjà aimés

Dani Kieffer, directrice de BIRK, Annette Kirsch, présidente du conseil d'administration, et Noria Boukhtouch, conseillère en mode (de gauche à droite), sont fières de l'offre proposée dans la boutique de seconde main.
Magasin de seconde main

Une seconde vie pour des vêtements déjà aimés

Dani Kieffer, directrice de BIRK, Annette Kirsch, présidente du conseil d'administration, et Noria Boukhtouch, conseillère en mode (de gauche à droite), sont fières de l'offre proposée dans la boutique de seconde main.
Photo: Guy Jallay
Luxembourg 5 2 min. 05.02.2023
Magasin de seconde main

Une seconde vie pour des vêtements déjà aimés

Stefanie HILDEBRAND
Stefanie HILDEBRAND
Noble, chic et à peine porté : à Mondorf-les-Bains, les collaboratrices de l'initiative pour l'emploi BIRK collectent des vêtements d'occasion et leur offrent une deuxième vie.

Vintage style, re-fashion ou pre-loved objects - depuis longtemps, la mode de seconde main s'est débarrassée de son image vieillotte et est devenue un objet de convoitise pour les individualistes parmi les fashionistas. La mode haut de gamme en bon état des années 1980 à nos jours est depuis longtemps à nouveau en vogue et peut être achetée pour environ la moitié du prix du magasin dans le magasin «D'Vitrin» situé dans la rue principale de Mondorf-les-Bains.


La première librairie en ligne de seconde main cartonne
Lancée il y a quelques mois à peine, la plate-forme d'achat-revente connaît un succès qui dépasse complètement sa jeune créatrice luxembourgeoise.

L'objectif est de prolonger la vie des vêtements et d'augmenter l'acceptation du recyclage. C'est bon pour le porte-monnaie et pour l'environnement. Pour Annette Kirsch, présidente du conseil d'administration de l'initiative pour l'emploi du canton de Remich (BIRK), la durabilité est un sujet qui lui tient à cœur. Elle s'engage bénévolement en faveur d'un projet de commerce équitable, d'un Repair-Café qui verra le jour à partir du 11 février dans la commune de Schengen, ainsi que du magasin de seconde main «D'Vitrin» à Mondorf-les-Bains. 

Une alternative à la fast fashion 

«Les vêtements que les gens apportent sont collectés ici, lavés et ensuite vendus. Ce qui n'est pas vendu est donné à la Croix-Rouge, ce qui en fait un produit durable. Des vêtements sont également recousus ou transformés», explique Annette Kirsch, «les projets durables sont un must pour toute communauté». L'objectif est de prolonger la vie des vêtements et de faire accepter le recyclage. 


La seconde main ne séduit pas les résidents
Seulement 26% des résidents affirment acheter des vêtements d'occasion, leur préférant plutôt les habits neufs. Une habitude qui peut s'expliquer par le niveau de vie des habitants, mais également par la peur des préjugés liés à la seconde main.

«D'Vitrin» offre une alternative consciente à la fast fashion pour la clientèle régionale. Noria Boukhtouch, ancienne participante à l'initiative pour l'emploi de BIRK, aujourd'hui conseillère de mode permanente de «D'Vitrin», est à l'écoute de chaque client. La vendeuse, bien habillée et vêtue d'un manteau mi-long à carreaux rouges de coupe britannique, s'adapte au style individuel de chacun et propose le vêtement adéquat avec les accessoires appropriés. 

Le 17 mars, à partir de 17 heures, un événement spécial, appelé vente privée, aura à nouveau lieu. Les clients seront alors accueillis avec une coupe de champagne et il sera possible d'examiner et d'acheter les tenues que Noria Boukhtouch a composées en compagnie d'amis. Les bénéfices sont reversés, par exemple aux familles des victimes de la guerre en Ukraine. 

Le métier de ses rêves

Dani Kieffer, directrice chez BIRK, a opté pour une veste en cuir jaune citron. Un véritable accroche-regard qui lui permettra de marquer des points auprès de ses connaissances, elle en est sûre. Elle s'occupe de sept initiatives d'emploi différentes sur des projets régionaux, durables et sociaux pour les huit communes du canton de Remich. Les participants classés par l'agence pour l'emploi Adem pour le deuxième marché du travail peuvent suivre des formations en l'espace de deux ans afin de concrétiser leur projet professionnel.

Noria Boukhtouch a pu réaliser le métier de ses rêves dans «D'Vitrin» et a obtenu un emploi fixe après deux ans dans l'initiative pour l'emploi.

Cet article a été initialement publié sur le site du Luxemburger Wort.

(Traduction: Simon Martin)

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