Luxembourg
3 min.24.04.2020Cet article est archivé
Une protection offerte à chaque écolier
Une protection offerte à chaque écolier
Jugé difficile à faire supporter aux écoliers, le masque est délaissé au profit du tour de cou ajustable.
Photo : Shutterstock
Chaque jeune effectuant sa rentrée le 25 mai disposera d'un tour de cou lui permettant de se couvrir bouche et nez si besoin. C'est une des promesses du ministre de l'Education au président du Syvicol. Pas de quoi rassurer le représentant des 102 communes du pays.
Luxembourg
3 min.24.04.2020Cet article est archivé
Chaque jeune effectuant sa rentrée le 25 mai disposera d'un tour de cou lui permettant de se couvrir bouche et nez si besoin. C'est une des promesses du ministre de l'Education au président du Syvicol. Pas de quoi rassurer le représentant des 102 communes du pays.
Pas de masques pour les petits écoliers. Claude Meisch, ministre de l'Education l'a annoncé ce vendredi. En guise de protection, garçons et filles invités à retourner en classe de fondamental d'ici un mois recevront un foulard tour de cou. «Plus facile à supporter et à manipuler pour des enfants», a assuré celui dont les épaules supportent le poids de cette reprise des cours alors que le covid-19 sévit encore. L'annonce a été faite au président du Syvicol, Emile Eicher (CSV) qui y souscrit bien volontiers.
Pour le représentant des 102 communes luxembourgeoises, les deux heures de réunion de ce 24 avril ont au moins servi à éclaircir ce point. Après libre aux bourgmestres ou aux familles d'équiper autrement garçons et filles qui reprendront le chemin des cours. Mamer, par exemple, a déjà fait savoir qu'elle proposerait un masque par jour de classe à chaque enfant. «Voilà qui peut apporter une solution à une tranche d'âge, mais le ministre n'a pour l'instant rien à proposer de satisfaisant pour ce qui est des protections à procurer aux bambins qui seront accueillis dans nos crèches», relativise le président du syndicat intercommunal.
Il évoquera cette avancée, lundi, non seulement avec ses collègues élus de l'ensemble du territoire mais aussi des représentants des syndicats enseignants.
Car la rentrée, qui effraie nombre de Luxembourgeois encore, est loin d'être actée. Une avancée: Claude Meisch a assuré que les écoles (à la charge des villes et villages) n'auraient pas à proposer d'accueil des enfants avant 8 heures, chaque matin. Autre information : les cours n'auront lieu que par demi-classe, et sur la seule matinée (de 8h à 13h). «Cela demande de réorganiser tout le transport scolaire, mais c'est plus clair ainsi», positive Emile Eicher.
Un président du Syvicol plus inquiet pour ce qui est de la nécessité de trouver suffisamment de salles de classe libres pour accepter des cours en demi-effectif, chacun avec son espace de travail afin de limiter le nombre d'élèves accueillis en un même point, et limiter donc les risques de contagion. «Dans certains endroits, on sait que ce sera impossible d'avoir un agrément. Les espaces qui sont encore éventuellement disponibles n'étant pas faits pour accueillir un enseignant et ses élèves.»
Mardi prochain, le ministre de l'Education retrouvera son interlocuteur. Mais Emile Eicher ne cache pas ses doutes d'une rentrée compromise aux dates souhaitées. Il faut aussi régler les questions d'hygiène, avoir la certitude de disposer d'un nombre d'enseignants suffisant, de mettre en place un suivi pédagogique pour les écoliers malades, fragiles ou vivant dans un environnement vulnérable face au virus, ou savoir comment agir en maisons relais, etc.
«Du presque impossible à résoudre», résume la voix des 102 communes du pays. Mais Claude Meisch, mathématicien de formation, ne recule pas devant l'équation. Alors, patience.
Le retour annoncé des élèves de dernière année de secondaire le 4 mai prochain ne plaît pas à l'UNEL et au SEW/OGBL qui demandent vendredi la mise en place d'une dispense de présence physique jusqu'à la fin de l'année. Tout en demandant la possibilité de rencontrer les enseignants.
Depuis deux semaines, la Ligue luxembourgeoise d’hygiène mentale se propose d'apporter des explications aux interrogations les plus courantes des résidents face au covid-19. Une plateforme internet est désormais disponible en trois langues.
Alors que les premiers élèves doivent retourner dans leur établissement scolaire dans une dizaine de jours, de nombreux citoyens se sont mobilisés pour retarder ce début de retour à la normale. Des demandes adressées à la commission des Pétitions, qui s'est tenue ce mercredi.
Nul ne sait quand le système scolaire reprendra et quels élèves pourront retourner en classe en Wallonie comme dans le reste du pays. Différentes options sont sur la table.
D'ici lundi, les 102 communes débuteront la distribution des masques à l'ensemble des habitants du Luxembourg. Mais avant d'arriver, les personnels du CGDIS ont reçu pour mission d'assurer le dispatching de ces précieuses protections.
Le ministre de l'Education nationale a livré, ce jeudi, les premiers détails de la réouverture annoncée des établissements d'enseignement. Elle se fera par étapes entre le 4 et le 25 mai et les élèves iront en classe une semaine sur deux en portant obligatoirement un masque dans l'enceinte de l'école.
Remise en route des chantiers dès lundi, retour à l’école tout au long du mois de mai et fin de l’interdiction des rassemblements au mois de juillet, voici la chronologie des événements qui vous attendent.
Préoccupés par la nouvelle variante du virus, de nombreux pays de l'UE demandent des mesures plus restrictives. Si certains pays d'Europe ont d'ores et déjà renforcé leur dispositif sanitaire, le Luxembourg tente, lui, d'attirer l'attention sur la spécificité de la Grande Région.
La défense a pu s'expliquer devant le tribunal pour tenter de dédouaner le promoteur de toute accusation de malversations dans la gestion de ses affaires. Le verdict est maintenant attendu d'ici cinq semaines.
Les inscriptions sont désormais closes pour la vente de 136 appartements à (très) bas coût proposés via le Fonds Kirchberg. Et pour la seconde fois, la liste d'attente des postulants relèvera d'un tirage au sort.
Remise sur le devant de la scène médiatique via la sanction infligée à l'eurodéputée Monica Semedo, la question du mobbing sur le lieu de travail constitue une réalité au Luxembourg. Même en période de télétravail intensif. Un phénomène, à ce jour, toujours pas encadré par la loi.
Pour son traditionnel discours de Nouvel An, Nora Back, présidente de la Chambre des salariés, n'a pas caché son désarroi face aux conséquences de la crise sanitaire. Raison pour laquelle elle appelle le gouvernement à «entendre» ses revendications.
Préoccupés par la nouvelle variante du virus, de nombreux pays de l'UE demandent des mesures plus restrictives. Si certains pays d'Europe ont d'ores et déjà renforcé leur dispositif sanitaire, le Luxembourg tente, lui, d'attirer l'attention sur la spécificité de la Grande Région.
La défense a pu s'expliquer devant le tribunal pour tenter de dédouaner le promoteur de toute accusation de malversations dans la gestion de ses affaires. Le verdict est maintenant attendu d'ici cinq semaines.
Les inscriptions sont désormais closes pour la vente de 136 appartements à (très) bas coût proposés via le Fonds Kirchberg. Et pour la seconde fois, la liste d'attente des postulants relèvera d'un tirage au sort.
Remise sur le devant de la scène médiatique via la sanction infligée à l'eurodéputée Monica Semedo, la question du mobbing sur le lieu de travail constitue une réalité au Luxembourg. Même en période de télétravail intensif. Un phénomène, à ce jour, toujours pas encadré par la loi.
Pour son traditionnel discours de Nouvel An, Nora Back, présidente de la Chambre des salariés, n'a pas caché son désarroi face aux conséquences de la crise sanitaire. Raison pour laquelle elle appelle le gouvernement à «entendre» ses revendications.