Une campagne pour normaliser le handicap
Une campagne pour normaliser le handicap
Laisser son jugement de côté. Arrêter de vouloir mettre les personnes dans des cases. Cesser de tenter de définir ce qui est normal, ou ce qui ne l'est pas. Avec la campagne «Wat ass normal?» (comprendre «C'est quoi normal?»), c'est les messages que tente de faire passer le ministère de la Famille et de l'Intégration.
Pour faire naître cette initiative de sensibilisation nationale sur le handicap, le mot d'ordre était la collaboration. La campagne est en effet née d'un processus participatif, mené avec des personnes en situation de handicap, et le Conseil supérieur des personnes handicapées (CSPH). Site internet, affiches et vidéos, les supports ont été multipliés pour faire tomber les barrières de la normalité.
Grâce à un casting, six acteurs amateurs souffrant d'un handicap ont été sélectionnés. Pour illustrer la définition de normalité, Sascha, Tom, Susanna, Vauban, Jackie et Carine ont joué le rôle d'une personne valide, à travers plusieurs moments de la vie quotidienne.
Former une société inclusive
Une campagne qui vise avant tout les valides, donc, pour les pousser à réfléchir autour de cette question de normalité. En mettant en avant les forces des acteurs de la campagne, les vidéos invitent leurs spectateurs à agir, à inclure les personnes handicapées dans toutes les circonstances, et dans toutes les situations possibles.
«Tous ensemble, nous formons une société inclusive, tout un chacun avec ses originalités et ses caractéristiques en fait partie. La présente campagne est censée nous en rendre conscients du fait que le handicap fait aussi partie de la normalité», a ainsi souligné Corine Cahen (DP), ministre de la Famille et de l'Intégration, lors du lancement de la campagne.
Autisme, déficience auditive, trisomie... Qu'un handicap soit visible ou invisible, les personnes valides sont ainsi confrontées à leur propre jugement sur la question lors de la lecture des vidéos. Dès cette semaine à la télévision, à la radio, sur les affiches et sur les réseaux sociaux, l'inclusion sera donc le maître mot.
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