Une baisse de 26% des contaminations mais plus de décès
Une baisse de 26% des contaminations mais plus de décès
Alors que le gouvernement a décidé d'alléger les mesures de restrictions mises en place fin décembre pour faire face à l'arrivée d'Omicron, le pic de la 4e vague de la pandémie semble bel et bien dépassé. Les chiffres de la dernière rétrospective de la Santé le démontrent. Pour la semaine du 31 janvier au 6 février, le nombre de personnes testées positives au covid-19 a diminué de 26%, passant de 14.918 à 11.003. Le nombre de tests PCR effectués est lui aussi en baisse. Pour la semaine du 31 janvier au 6 février, 32.224 tests ont été réalisés, contre 39.142 la semaine précédente.
Le variant Omicron représente 99,1% des contaminations, selon le dernier rapport du Laboratoire National de Santé datant de vendredi dernier. Le séquençage le plus fréquent est BA.1, la souche originelle d'Omicron.
Les infections actives diminuent
Autre indicateur qui indique que la pandémie est en train de ralentir: le nombre d'infections actives est lui aussi en diminution. En date du 6 février, on dénombrait 26.212 personnes touchées par le covid par rapport à 30.772 au 30 janvier. Quant au nombre de personnes guéries, il est passé à 141.812, contre 126.261 la semaine précédente. La moyenne d'âge des personnes diagnostiquées positives à la COVID-19 est de 29,6 ans. Une moyenne qui remonte légèrement, puisque celle-ci plafonnait aux alentours de 28 ans depuis plusieurs semaines.
Dans les hôpitaux, 73 nouvelles admissions de patients covid-19 positif confirmés ont eu lieu dans l’unité des soins normaux, contre 63 la semaine précédente. Dans les soins intensifs, le nombre de lits occupés a augmenté très légèrement, passant de 10 à 11. La moyenne d’âge des patients hospitalisés est de 51 ans.
Parmi les hospitalisations, 23 patients sur 73 hospitalisés en soins normaux n’étaient pas vaccinés, alors que 8 patients sur 11 en soins intensifs n’étaient pas vaccinés.
12 décès en une semaine
Les décès ont par contre été plus nombreux lors de la semaine du 31 janvier au 6 février. 12 personnes ont perdu la vie des suites du covid-19, contre 7 la semaine précédente. L’âge moyen des personnes décédées est de 81 ans.
Un taux de positivité inférieur à 1
Autre indicateur en baisse: le taux de reproduction effectif du virus est passé à 0,72 pour la semaine de référence, contre 0,89 la semaine précédente. Quand celui-ci est inférieur à 1, cela signifie que la pandémie a tendance à ralentir. Le taux de positivité sur tous les tests effectués (ordonnances, contact tracing) est passé de 38,11% à 34,15%.
Les réinfections ainsi que les autotests certifiés dans les écoles ont été inclus dans le calcul des taux d’incidence. Par rapport à la semaine précédente, le taux d’incidence diminue dans tous les groupes d’âge.
Le taux d’incidence le plus bas est enregistré chez les 75+ ans (695 cas pour 100.000 habitants) alors que le taux d’incidence le plus élevé est enregistré chez les 0-14 ans (4.082 cas pour 100.000 habitants).
Forte baisse des quarantaines
Les quarantaines ont également diminué de manière significative, avec une baisse de 40%. Les personnes en isolement étaient également un peu moins nombreuses pour la semaine de référence.
Le cercle familial reste la source la plus fréquente de contaminations (40,1%), suivi du travail (4,7%) du secteur d’aide et soins (4,1%), des loisirs (2,9%) et des voyages à l’étranger (2,7%). La part des sources indéterminées diminue (39,9%).
En milieu scolaire, au cours de la semaine du 31 janvier au 6 février 2022, 31 classes réparties sur 12 écoles fondamentales et 9 lycées ont été touchées par un scénario 4 avec plus de cinq cas positifs dans la classe.
77% de la population est vaccinée
Actuellement, 463.481 personnes présentent un schéma vaccinal complet dans le pays, ce qui correspond à un taux de vaccination de 77% par rapport à la population vaccinable (donc la population 5+).
Alors que le gouvernement a décidé de rendre la vaccination obligatoire pour les personnes de 50 ans et plus et pour le personnel soignant, les autorités ont annoncé ce mercredi soir que les personnes hautement vulnérables (les immunodéprimées et les dialysées de 18 ans et plus) pourront recevoir une 4e dose de vaccin. Celle-ci doit se faire au moins 3 mois après la dernière injection. La 4e dose peut être administrée dans le cabinet du médecin traitant ou dans un centre de vaccination.
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