Un nouveau centre hospitalier pour le Sud
Un nouveau centre hospitalier pour le Sud
(MF avec na) - Le «Südspidol», le futur centre hospitalier du Sud, sera construit sur le site «Elsenbrich», près du rond-point Raemerich à Esch-sur-Alzette, et doit être opérationnel à l'horizon 2022. C'est le projet du bureau d'architectes autrichien Albert Wimmer ZT-GmH qui a convaincu le conseil d'administration du CHEM.
Le projet pensé par l'équipe autrichienne et présenté ce vendredi par la direction du Centre hospitalier Emile Mayrisch (CHEM) et son conseil d'administration - présidé par la bourgmestre d'Esch, Vera Spautz- remporte un concours d'architectes européen de haute volée lancé le 2 juin 2014 et pour lequel 56 projets ont été déposés. Seuls 8 passant le sas vers le carré final.
Le bureau viennois a imaginé un vaste complexe hospitalier composé de trois bâtiments triangulaires rappelant la forme d'un médiator de guitare.
Le premier et plus haut de ces trois bâtiments (composé de 7 étages) sera le noyau du futur centre hospitalier. Le bâtiment au centre hébergera le Centre Baclesse, tandis que le troisième accueillera les services de gériatrie et de psychiatrie.
Reste à négocier la planification détaillée du projet avec le vainqueur du concours. Dans le cas où la direction du CHEM et le bureau d'architectes ne parviendraient pas à trouver un terrain d'entente, la balle roulera dans le camp de GMP International GmbH, l'équipe d'architectes allemands à laquelle a été décernée le 2e prix du concours.
La construction du nouveau centre hospitalier du Sud devrait débuter en 2018 après dépôt du projet auprès du ministère de la Santé, adoption de l'avant-projet par le Conseil de gouvernement et le vote du projet de loi. Le «Südspidol» («Hôpital du Sud») doit accueillir les premiers patients en 2022.
A cet horizon, l'Hôpital du Sud regroupera tous les services des trois sites hospitaliers d'Esch-sur-Alzette, de Dudelange et de Niederkorn sur un même site. Avant que ne soit lancé le concours d'achitectes européen, une étude avait en effet conclu qu'à long terme, la construction d'un nouveau site unique serait plus économique que l'entretien et l'exploitation de trois sites.
Pas moins de 139.000 patients sont annuellement pris en charge par les 250 médecins et 1.824 employés du CHEM.
Ce qu'il adviendra des trois hôpitaux existants n'a pas encore été révélé. Fait est que les bâtiments du CHEM à Esch resteront debouts a précisé Vera Spautz.
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