Le conseil de discipline du Collège médical a condamné mercredi le Dr Benoît Ochs pour avoir enfreint le code de déontologie. Le généraliste prescrivait notamment des dispenses de port de masque et qualifiait la vaccination des enfants contre le virus «d'infanticide».
Le conseil de discipline du Collège médical a condamné mercredi le Dr Benoît Ochs pour avoir enfreint le code de déontologie. Le généraliste prescrivait notamment des dispenses de port de masque et qualifiait la vaccination des enfants contre le virus «d'infanticide».
Prétendre que le vaccin anti-covid n'a pas d'effet contre le virus peut avoir des conséquences. Surtout lorsqu'on est médecin. Ainsi le Dr Benoît Ochs a été condamné par ses pairs ce mercredi, pour ses choix médicaux controversés. Interdit d'exercer pendant un an, le médecin généraliste a été sanctionné par le conseil de discipline du Collège médical pour avoir enfreint une dizaine d'articles du code de déontologie.
Exerçant à Gonderange, le professionnel de santé aurait notamment administré des traitements non autorisés à certains de ses patients atteints du covid, dont l'hydroxychloroquine. Il aurait également prescrit «une dispense de masque pour une étudiante», rapporte son avocat Christian Bock, et a plusieurs fois qualifié en public la vaccination des 12-15 ans «d'infanticide».
«Il peut dire que lui ne se fait pas vacciner mais pas risquer la vie des gens, il n'est pas en ligne avec le monde scientifique et le ministère», indiquait à L'Essentiel avant l'audience le Dr Tom Ulveling, vice-président du Collège médical. Le généraliste se prévalait également d'études «contestées par le monde scientifique», ce qui a poussé ses pairs à le sanctionner.
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Jugeant la décision «trop sévère», son avocat entend faire appel, ce qui permettrait à son client de continuer à exercer en attendant la réévaluation de son dossier. Estimant qu'il s'agit là d'une volonté de «faire du médecin un exemple», Maître Bock a affirmé vouloir défendre «l'esprit critique dans une société démocratique».
A plusieurs reprises, le praticien avait pris la parole sur les réseaux sociaux pour «dénoncer le protocole sanitaire» instauré au Luxembourg. Il aurait également participé à des manifestations contre la loi covid. Ce qui en soit n'a rien de répréhensible.
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