Luxembourg
2 min.25.03.2020Cet article est archivé
Un demi-milliard d'euros pour le chômage partiel
Un demi-milliard d'euros pour le chômage partiel
L'arrêt des chantiers à lui seul représenterait une facture de 150 millions euros de chômage partiel.
Photo: Chris Karaba
Entre 6.000 et 7.000 entreprises ont déjà formulé une demande de chômage partiel a annoncé, ce mercredi, le ministre du Travail, Dan Kersch. L'Etat déboursera au moins un demi-milliard d'euros, voire plus si la crise se prolonge.
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Un demi-milliard d'euros pour le chômage partiel
Entre 6.000 et 7.000 entreprises ont déjà formulé une demande de chômage partiel a annoncé, ce mercredi, le ministre du Travail, Dan Kersch. L'Etat déboursera au moins un demi-milliard d'euros, voire plus si la crise se prolonge.
(ota) - En temps normal, le chômage partiel concerne quelque 30 entreprises par mois. Avec la crise sanitaire et les mesures de confinement qui l'accompagnent, «en l'espace d'une semaine entre 6.000 et 7.000 entreprises nous ont envoyé une demande», a expliqué, ce mercredi sur les ondes de 100.7, le ministre du Travail, Dan Kersch (LSAP). «Et ça risque encore d'augmenter», a-t-il prévenu. Une procédure accélérée pour l'ensemble des entreprises a été mise en place afin que les dossiers soient traités au plus vite.
Le ministre a rappelé que le chômage partiel représente une aide immédiate aux entreprises, puisque 80% du salaire versé par l'employeur sera pris en charge par l'Etat via le fonds pour l'emploi. Une enveloppe de 500 millions d'euros est prévue pour le mois de mars, mais «cela ne suffira évidemment pas si l'ampleur des demandes se prolonge au mois d'avril», a annoncé Dan Kersch.
Pour rappel, avec l'arrêt des chantiers, plus de 30.000 salariés sont concernés, ce qui représenterait une masse salariale de 150 millions d'euros. Si l'industrie s'arrête de tourner, la facture risque d'exploser, car «personne ne sait combien d'entreprises seraient concernées, ni combien de temps cela va durer. Il est donc impossible d'évaluer le coût de la crise et il faudra s'adapter au fur et à mesure», a estimé le ministre socialiste.
Outre le paquet d'aides financières pour soutenir l'économie et dont les détails seront dévoilés ce mercredi soir, Dan Kersch a rappelé que «des décisions rapides ont d'ores et déjà permis d'appuyer l'économie». Le paiement des impôts, des cotisations sociales et de la TVA ont ainsi été reportés. «C'est un soulagement énorme pour les entreprises, cela leur permet de disposer de liquidités afin qu'elles puissent honorer leurs factures et payer leurs frais courants».
L'Etat luxembourgeois a déjà dépensé 725 millions d'euros pour accompagner les mesures de chômage partiel depuis la mi-mars. Mais le dispositif sera maintenu «jusqu'au 31 décembre, au moins» a annoncé le ministre du Travail.
Le ministre du Travail «n'a rien contre les indépendants». Mais Dan Kersch (LSAP) pense toujours que le chômage partiel n'est pas l'outil adéquat pour les aider. Qu'importe, ils en ont besoin, rétorque le patron des artisans.
Alors que la Commission européenne a validé, mardi, un régime d'aide à destination des entreprises à hauteur de 300 millions d'euros, d'autres mesures seront annoncées d'ici la fin de semaine par le ministère de l'Economie. Pour un volume global bien supérieur à celui autorisé par Bruxelles.
Alarmée par la situation de crise actuelle, la Confédération luxembourgeoise du commerce (CLC) enjoint les consommateurs à maintenir leur fidélité aux commerçants. En outre, la clc préconise des délais de paiement des loyers commerciaux de plusieurs mois, voire des réductions.
Le gouvernement allemand a adopté lundi des mesures de plusieurs centaines de milliards d'euros, inédites depuis la Deuxième Guerre mondiale, pour lutter contre la récession attendue en raison de l'impact économique du coronavirus.
Télétravail à durée illimitée, explosion des demandes de chômage partiel, extension de la possibilité du congé pour raisons familiales : les ministres de l'Emploi et de la Sécurité ont annoncé, ce jeudi, quelques bouleversements dans l'ordre établi.
Préoccupés par la nouvelle variante du virus, de nombreux pays de l'UE demandent des mesures plus restrictives. Si certains pays d'Europe ont d'ores et déjà renforcé leur dispositif sanitaire, le Luxembourg tente, lui, d'attirer l'attention sur la spécificité de la Grande Région.
La défense a pu s'expliquer devant le tribunal pour tenter de dédouaner le promoteur de toute accusation de malversations dans la gestion de ses affaires. Le verdict est maintenant attendu d'ici cinq semaines.
Les inscriptions sont désormais closes pour la vente de 136 appartements à (très) bas coût proposés via le Fonds Kirchberg. Et pour la seconde fois, la liste d'attente des postulants relèvera d'un tirage au sort.
Remise sur le devant de la scène médiatique via la sanction infligée à l'eurodéputée Monica Semedo, la question du mobbing sur le lieu de travail constitue une réalité au Luxembourg. Même en période de télétravail intensif. Un phénomène, à ce jour, toujours pas encadré par la loi.
Pour son traditionnel discours de Nouvel An, Nora Back, présidente de la Chambre des salariés, n'a pas caché son désarroi face aux conséquences de la crise sanitaire. Raison pour laquelle elle appelle le gouvernement à «entendre» ses revendications.
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