Un conseil supérieur de l'égalité va voir le jour
Un conseil supérieur de l'égalité va voir le jour
Le Luxembourg a fait un pas de plus dans sa lutte contre les discriminations de genre, ce vendredi 11 novembre. Réunis en conseil de gouvernement, les ministres ont adopté un projet de loi porté par Taina Bofferding (LSAP), ministre de l'Egalité entre les femmes et les hommes.
Concrètement, ce texte renferme deux objectifs. Le premier vise la création d'un conseil supérieur de l'égalité entre les genres. Cette instance viendra remplacer le comité du travail féminin (CTF), créé en 1984. En plus de poursuivre ses fonctions d'étude des questions relatives à l'activité professionnelle des femmes, les missions de cet organe consultatif seront étendues.
Le conseil supérieur de l'égalité se penchera sur les thématiques liées à l'égalité entre les genres, et plus largement à «l'égalité dans tous les domaines de la vie», indique le gouvernement luxembourgeois dans un communiqué. «Une égalité entre les genres, vécue au quotidien dans tous les domaines de la vie, est un objectif durable et non limité dans le temps», souligne notamment la ministre.
Vers une société plus égalitaire
Par ailleurs, ce même projet de loi vise à créer une base légale pour l'observatoire de l'égalité. À travers sept domaines de recherche, cette institution rattachée au ministère de l'Égalité est chargée d'établir des statistiques sur la situation des femmes et des hommes au Luxembourg.
Le texte en question vise à garantir la pérennité de cet organe en l'inscrivant dans la législation, et en prévoyant de lui adjoindre un comité technique. Ce dernier sera chargé d'analyser si, et dans quelle mesure, les statistiques de l'égalité entre les genres pourraient être complétées par de nouveaux domaines de recherche.
Pour la ministre, ce projet de loi représente une étape de plus quant à la volonté de l'État de rendre la politique de l'égalité plus contemporaine et plus durable. «Le Luxembourg est le pays de l'UE qui a fait le plus de progrès en matière d'égalité entre les femmes et les hommes au cours des dix dernières années. En adaptant le cadre légal et la gouvernance en matière d'égalité entre les genres, nous créons les conditions nécessaires pour améliorer encore nos résultats futurs», estime Taina Bofferding.
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