Luxembourg
4 min.05.05.2020Cet article est archivé
Tout cela pour 16 jours de classe...
Tout cela pour 16 jours de classe...
Chaque écolier du fondamental aura désormais classe une semaine sur deux, le matin.
Claude Meisch a présenté la nouvelle organisation de l'enseignement fondamental, valable à compter du 25 mai. Les 6.000 écoliers seront séparés en groupes, avec cours obligatoire de 8h à 13h et un encadrement facultatif l'après-midi.
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Claude Meisch a présenté la nouvelle organisation de l'enseignement fondamental, valable à compter du 25 mai. Les 6.000 écoliers seront séparés en groupes, avec cours obligatoire de 8h à 13h et un encadrement facultatif l'après-midi.
A chaque jour, son devoir. Après avoir organisé la reprise des cours pour les élèves de terminale (depuis ce 4 mai), celle des lycéens dès lundi, le ministre de l'Education nationale a rendu ce mardi sa copie pour la rentrée dans le fondamental. Car pour Claude Meisch (DP), plus question de renoncer à l'enseignement en classe maintenant. Pas plus qu'il ne sera question d'ici quelques semaines de renoncer aux grandes vacances. «Car jamais plus qu'au terme de cette année scolaire, les enfants et les enseignants n'auront mérité ces congés.»
En attendant, la reprise du 25 mai pour les 6.000 écoliers du fondamental se fera selon un nouveau dispositif. Chaque classe sera divisée en deux groupes, histoire de pouvoir maintenir garçons et filles à bonne distance durant les cours. Un groupe A et un groupe B qui auront obligatoirement cours en matinée pour l'un, études surveillées pour l'autre, mais en alternance une semaine sur deux.
Ensuite, passé 13h, libre choix. Soit les familles choisiront de reprendre leur enfant, soit elles pourront le confier à une structure d'accueil (type maison relais) pour l'après-midi. Sachant également que lorsque l'un ou l'autre groupe n'aura pas classe le matin, il pourra lui aussi bénéficier d'une prise en charge par des éducateurs. Là encore, selon le choix des parents.
Pas simple, mais faisable, assure le ministre de l'Education alors que son administration s'apprête à envoyer, dès mercredi à chaque foyer concerné, une demande concernant les attentes des familles pour bien évaluer les besoins de prises en charge.
Libérer la parole, canaliser les réflexes
Certitude : dès le 25 mai, Claude Meisch entend que groupes A et B fassent ainsi leur retour. Et durant la première semaine, la classe ou l'accueil auront notamment pour mission d'initier les plus jeunes à ce nouveau contexte d'enseignement mais surtout rappeler l'utilité des gestes barrières ou l'indispensable port du "buff" (foulard) devant la bouche en dehors de la classe. «Il faudra aussi assurer un retour sur ce que les enfants viennent de vivre, voir comment ils ont appréhendé cette situation si particulière et comment chacun peut dépasser cet épisode.»
Après un confinement débuté le 16 mars dernier, des semaines à la maison, des heures d'apprentissage à distance, il conviendra tantôt de libérer la parole, tantôt de canaliser les réflexes de retrouver ses camarades pour jouer. Le tout dans des locaux que les 102 communes devront prendre soin de désinfecter comme il se doit.
Le temps d'un galop d'essai et les vacances de Pentecôte seront là. D'ici les congés en juillet, concrètement, il ne resterait plus que 16 jours de classe aux élèves du fondamental. «Une fin d'année pour assurer les points essentiels», rétorque Claude Meisch à qui cette durée semblerait dérisoire.
Pas de masque non-stop dans le fondamental, plus de réactivité après un signalement de cas covid dans une classe et un recours mesuré à un éventuel retour de l'enseignement à distance. Telles sont les demandes formulées auprès du ministre de l'Education nationale.
Une partie du secondaire a repris le chemin de l’école lundi matin dans des conditions singulières. Si cette rentrée des classes se fait dans un contexte tendu, l’inquiétude semble toutefois avoir été laissée à la porte des établissements.
Au jour un du déconfinement scolaire, l'UNEL et le SEW/OGBL se rebellent contre un ministre de l'Education nationale sourd à leur demande et appellent les élèves de terminale à continuer à télé-étudier et les professeurs à être indulgents.
De nombreux parents ne veulent pas envoyer leurs enfants à l'école par crainte qu'ils soient infectés par le coronavirus et tentent d'obtenir un certificat médical chez le pédiatre.
Chaque jeune effectuant sa rentrée le 25 mai disposera d'un tour de cou lui permettant de se couvrir bouche et nez si besoin. C'est une des promesses du ministre de l'Education au président du Syvicol. Pas de quoi rassurer le représentant des 102 communes du pays.
Lundi 4 mai. Plus la date approche, plus la reprise des cours semble se compliquer pour le ministre de l'Education nationale. Claude Meisch doit résoudre une équation d'autant plus délicate que s'y mêlent peur de la contamination, problèmes matériels et organisation inédite.
Depuis lundi, un hangar de Luxembourg Air Rescue accueille le cinquième centre de vaccination du pays. Une ouverture à l'aube d'un deuxième trimestre où les doses anti-covid devraient affluer.
Les laboratoires Regeneron et Roche ont annoncé lundi que leur essai clinique démontrait une baisse de 81% du risque d'infection chez les patients qui n'étaient pas infectés.
Même s'ils sont précieux pour assurer la survie de nombreux patients, les donneurs de sang n'auront pas droit à l'injection anti-covid en dehors du phasage déterminé au Luxembourg.
Le tout nouveau président de l'institution entend mieux faire connaître son fonctionnement au grand public, sans toutefois lui donner accès aux séances plénières. Il se place ainsi dans la ligne d'Agnès Durdu à qui il succède.
Maternité et covid : voilà un duo qui fait difficilement bon ménage. Mais pour autant rien dans les textes n'oblige la maman à se retrouver seule à l'heure de découvrir le stade de développement du bébé.
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