Selon Claude Meisch, toute la population luxembourgeoise pourra bientôt être testée au coronavirus sur une base volontaire.
Photo: SIP
«Toute la population devrait pouvoir être testée», a déclaré le ministre de l'Education nationale Claude Meisch. A commencer par les lycéens et enseignants qui effectueront leur rentrée début mai. Le conseil de gouvernement a donné son feu vert à un «monitoring à large échelle».
«Toute la population devrait pouvoir être testée», a déclaré le ministre de l'Education nationale Claude Meisch. A commencer par les lycéens et enseignants qui effectueront leur rentrée début mai. Le conseil de gouvernement a donné son feu vert à un «monitoring à large échelle».
(Maurice Fick avec NA) – Alors que le retour progressif annoncé des élèves sur les bancs de l'école entre le 4 et le 25 mai n'est pas du goût de tout le monde vu que le spectre du coronavirus crée toujours l'incertitude, le ministre de l'Education a annoncé que les 6.000 élèves et 1.500 enseignants des classes terminales qui feront leur rentrée le 4 mai pourront passer un test de dépistage du covid-19.
Un test PCR (polymerase chain reaction) gratuit qui consiste en un prélèvement naso-pharyngé, qu'ils pourront effectuer sur une base volontaire. Ceux qui passeront le test sauront alors, s'ils peuvent ou non transmettre le virus à leurs camarades.
Afin de faire face, de la meilleure manière possible, à une seconde vague d'infection suite aux mesures de déconfinement, le conseil du gouvernement a donné, vendredi, son feu vert à un «monitoring à large échelle de la population luxembourgeoise». Comme l'a expliqué le ministre de l'Education nationale Claude Meisch (DP) au Luxemburger Wort ce samedi, jusqu'à 20 000 tests pourront être effectués chaque jour.
L'objectif principal est de disposer de données et de pouvoir accompagner la stratégie de sortie de crise. Concrètement, le gouvernement entend créer une vaste base de données qui devra fournir un tableau de la propagation du virus dans la société, explique Claude Meisch. Une base de données qui permettra également de réaliser des études.
Ces tests PCR pourront ensuite être appliqués à d'autres secteurs. L'objectif étant que tout le monde puisse être testé, ajoute Claude Meisch. Pour y parvenir des stations de dépistage doivent être installées à différents endroits du pays. L'Institut luxembourgeois de la santé (LIH) a été chargé de mener à bien ce projet.
Chaque jeune effectuant sa rentrée le 25 mai disposera d'un tour de cou lui permettant de se couvrir bouche et nez si besoin. C'est une des promesses du ministre de l'Education au président du Syvicol. Pas de quoi rassurer le représentant des 102 communes du pays.
Le retour annoncé des élèves de dernière année de secondaire le 4 mai prochain ne plaît pas à l'UNEL et au SEW/OGBL qui demandent vendredi la mise en place d'une dispense de présence physique jusqu'à la fin de l'année. Tout en demandant la possibilité de rencontrer les enseignants.
Opérationnels depuis fin mars, les quatre centres de soins avancés enregistrent une fréquentation en baisse ces derniers jours. Si la possibilité d'une activité plus réduite est envisagée, les responsables sanitaires se méfient d'un nouveau pic, lié à la réouverture des chantiers.
Lundi 4 mai. Plus la date approche, plus la reprise des cours semble se compliquer pour le ministre de l'Education nationale. Claude Meisch doit résoudre une équation d'autant plus délicate que s'y mêlent peur de la contamination, problèmes matériels et organisation inédite.
La crise du covid-19 amène le personnel hospitalier au bord de l'épuisement. Chaque jour, chaque minute, ces professionnels de santé se battent et rassemblent tout leur courage pour lutter contre le virus et ne pas perdre espoir. Aperçu, en vidéo, de ce combat en première ligne, au cœur des unités covid-19 du CHL.
Avec des dizaines d'infections officiellement recensées, le Grand-Duché a choisi de prendre des mesures drastiques pour limiter la propagation du covid-19. Des mesures qui impactent le quotidien des 614.000 résidents et des 200.000 frontaliers du pays.
Voilà maintenant près d'un an que le LIST traque la présence du covid dans les eaux des stations luxembourgeoises mais, en cette fin février, les données ne s'améliorent pas.
Pris au dépourvu à l'automne par la seconde vague, le pays a cette fois pris les devants: avec 3 millions de tests par semaine, dont la moitié dans les écoles, le petit Etat s'érige désormais en champion de l'exercice.
Pour Jean-Claude Schmit, directeur de la Santé, la situation sanitaire actuelle est marquée par «une hausse stabilisée des infections» qui ne nécessite pas, «pour l'heure, de prendre de nouvelles mesures». Mais la possibilité ne doit pas non plus être écartée.
Le port du masque généralisé durant les cours n'est pas seulement une nouveauté pour les élèves du Grand-Duché, leurs petits camarades des Länder voisins doivent s'y habituer aussi.
Affaibli par l'explosion des nouveaux variants sur son sol, le département français pourrait voir l'accès à l'Allemagne se restreindre dès ce lundi. Une solution impensable pour le ministre des Affaires étrangères luxembourgeois.
Voilà maintenant près d'un an que le LIST traque la présence du covid dans les eaux des stations luxembourgeoises mais, en cette fin février, les données ne s'améliorent pas.
Pris au dépourvu à l'automne par la seconde vague, le pays a cette fois pris les devants: avec 3 millions de tests par semaine, dont la moitié dans les écoles, le petit Etat s'érige désormais en champion de l'exercice.
Pour Jean-Claude Schmit, directeur de la Santé, la situation sanitaire actuelle est marquée par «une hausse stabilisée des infections» qui ne nécessite pas, «pour l'heure, de prendre de nouvelles mesures». Mais la possibilité ne doit pas non plus être écartée.
Luxembourg
par
Jean-Michel HENNEBERT
2 min.22.02.2021
Le port du masque généralisé durant les cours n'est pas seulement une nouveauté pour les élèves du Grand-Duché, leurs petits camarades des Länder voisins doivent s'y habituer aussi.
Affaibli par l'explosion des nouveaux variants sur son sol, le département français pourrait voir l'accès à l'Allemagne se restreindre dès ce lundi. Une solution impensable pour le ministre des Affaires étrangères luxembourgeois.