Toujours aucune solution pour le réaménagement du «projet Hariko»
Toujours aucune solution pour le réaménagement du «projet Hariko»
C'est avec un soupçon d'amertume dans la voix que Marianne Donven, en charge du projet depuis ses débuts nous explique: "Notre bail est effectif jusqu'au 30 juin prochain. Ensuite, nous ne savons toujours pas où nous irons, nous n'avons pas encore trouvé de solution".
C'est l'avenir de plus d'une cinquantaine de personnes et d'associations qui se joue depuis plusieurs mois à Bonnevoie. Après avoir évoqué une fin de bail pour le mois de mars, c'est donc le 30 juin prochain que sonnera la fin du projet Hariko dans ce quartier de la gare.
"Nous sommes très contents d'avoir pu profiter de ce bâtiment ces deux dernières années (le projet Hariko a fêté ses deux ans en septembre 2017, ndlr) et que le nouveau promoteur nous ait laissé quelques mois de sursis mais nous n'avons toujours pas de lieu alternatif à proposer", se désole Marianne.
Rappelons que ce projet mis en place par la Croix-Rouge permet aux jeunes de s'épanouir à travers des workshops gratuits. Danse, arts plastiques, photographie, il y en a pour tous les goûts. Plusieurs associations, comme "Passerell", "Open Home" ou encore "Digital Inclusion" en font également partie. Mais plus pour longtemps. "L'offre du Hariko est innovante. Il y a une vraie demande de la part des jeunes, c'est tellement dommage", regrette la directrice du projet.
Un bâtiment de plus de 1.000 mètres carrés à trouver
Depuis le mois de septembre dernier, le sort est donc scellé pour son projet à Bonnevoie. Mais elle ne baisse pas les bras et continue de chercher des solutions. "Nous avons encore un peu de temps devant nous, j'ai quelques pistes à creuser", explique-t-elle.
La commune n'avait pas de bâtiment à proposer. Il faut dire que Marianne recherche un très grand bâtiment, pour pouvoir accueillir tout le monde. Près de 1.000 mètres carrés et proche de la gare, qui est l'emplacement idéal pour le Hariko. Quelques entrepôts à Howald auraient pu faire l'affaire, mais là encore, ils n'étaient pas conformes.
"C'est très difficile. Je dois avouer que je suis indécise quant à l'avenir de ce projet à Luxembourg-Ville. J'ai une grosse pression sur les épaules mais je tente de rester positive!"
Le projet Hariko va d'ailleurs s'installer à Ettelbruck prochainement, et un autre siège va être créé dans le sud du pays. Mais c'est à Luxembourg que Marianne souhaite avoir une installation définitive. Et il lui reste trois mois pour trouver la perle rare.
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