Luxembourg
2 min.12.11.2019Cet article est archivé
Soupçon de «préméditation» sur la fermeture de Mahle
Soupçon de «préméditation» sur la fermeture de Mahle
Un peu moins de 80 salariés travaillent au centre de recherche de Foetz.
Photo: Guy Jallay
Plus de deux semaines après l'annonce de la cessation d'activité de l'équipementier automobile basé à Foetz, LCGB et OGBL annoncent leur intention d'«utiliser tous les moyens légaux nécessaires pour soutenir les salariés» et dénoncent la stratégie de la direction.
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Soupçon de «préméditation» sur la fermeture de Mahle
Plus de deux semaines après l'annonce de la cessation d'activité de l'équipementier automobile basé à Foetz, LCGB et OGBL annoncent leur intention d'«utiliser tous les moyens légaux nécessaires pour soutenir les salariés» et dénoncent la stratégie de la direction.
(Jmh) - À en croire le LCGB et l'OGBL, le plan social qui doit concerner les 78 salariés du centre de recherche de Mahle, à Foetz, ne serait que l'application d'une stratégie. Celle visant à aboutir à la cessation d'activité de l'équipementier automobile allemand au Grand-Duché. Dans un communiqué commun, les deux syndicats estiment non seulement que «les démarches semblent clairement avoir été préméditées» mais aussi que la direction «ne témoigne aucun intérêt social».
Preuve en est, selon les deux syndicats, de la mise en oeuvre, en 2018, d'un premier plan social qui avait impacté une soixantaine de personnes. Une réduction d'effectifs qui aurait été utilisée par la direction de l'entreprise pour justifier la fermeture complète du site qui «ne disposerait plus des compétences nécessaires face aux évolutions constantes du secteur automobile», selon les termes du communiqué.
Indiquant avoir été informés de la mise en oeuvre de ce plan social «par l'intermédiaire des représentants du personnel», LCGB et OGBL déplorent «la stratégie financière» qui «met à nouveau en danger les existences d'environ 80 salariés». Dans ce contexte, les deux organisations annoncent vouloir «utiliser tous les moyens légaux nécessaires pour soutenir les salariés concernés» et plaident pour la mise en place d'«un outil comme la cellule de reclassement sur le niveau national» qui devrait permettre d'«agir rapidement en cas de licenciement collectif tout en permettant de garder les salariés dans l'emploi et d'ainsi sauvegarder leur existence.»
Pour mémoire, ce plan social a été annoncé quelques jours avant celui de Delphi qui doit aboutir à la suppression de 250 emplois sur son site de Bascharage. Une réalité qui oblige l'ensemble du secteur automobile à accélérer afin de conserver son attractivité. Notamment en direction de la conduite autonome.
L'OGBL et la délégation du personnel de Luxguard II ont été informés ce mardi que la direction de l’entreprise comptait finalement procéder à un licenciement collectif. 49 personnes sont concernées par cette mesure.
Au terme de deux semaines de négociations, OGBL, LCGB et direction de l'équipementier basé à Foetz ont réussi à trouver un accord sur le devenir de la totalité des employés. Une première vague de licenciements est prévue pour fin 2020.
Deux grandes sociétés du secteur, Delphi et Mahle, ont annoncé licenciements et fermetures de site dans les deux ans. Mais le représentant de la branche croit aux chances des autres usines luxembourgeoises pour maintenir cette activité compétitive.
D'ici 2021, la firme entend se séparer de la moitié de ses effectifs au Luxembourg. Un nouveau coup dur pour l'industrie luxembourgeoise, et plus particulièrement le secteur des équipementiers automobiles.
2020 aura aussi été une sale année pour la mise à disposition de logements accessibles par les deux promoteurs publics. Mais les projets immobiliers et les réserves foncières à disposition permettent de voir grand pour l'avenir.
Le Luxembourg compte s'appuyer sur ces accessoires pour faciliter la vie quotidienne mais aussi poursuivre son effort de dépistage précoce des infections covid.
Alors qu'une troisième phase de Large scale testing est prévue jusqu'à l'été, la ministre de la Santé a levé le voile sur la stratégie du gouvernement visant à rompre les chaînes d'infection du covid-19.
Au 2 avril, le Luxembourg pourrait connaître des assouplissements des restrictions sanitaires covid. Xavier Bettel s'y engage. Mais pas question d'un retour à la normalité en toute liberté. La prudence s'imposera encore.
Inédite, la décision de Dan Kersch de retirer la représentativité sectorielle de l'Aleba se veut «une application de la loi et certainement pas une décision politique», assure vendredi le ministre du Travail. Car ce dernier redoute déjà les conséquences pour le dialogue social.
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Luxembourg
par
Jean-Michel HENNEBERT
3 min.05.03.2021