Sam Tanson tête de liste des Verts: les statuts revus
Sam Tanson tête de liste des Verts: les statuts revus
En suggérant que Sam Tanson serait la tête de liste adéquate, François Bausch a placé son parti dans une situation inconfortable. Les statuts de Déi Gréng ne prévoient en effet pas de candidat(e) national(e).
Les Verts veulent maintenant se rattraper au pas de charge. Lorsque le parti se réunira le 25 février pour adopter le programme électoral cadre pour les élections municipales, le congrès devra également adopter une résolution réglant la procédure pour une candidature de tête de liste.
Un calendrier bien établi
Cette procédure prévoit qu'au cours d'une prochaine étape, début mars, les différents comités attribuent les places n°1 et n°2 aux quatre couples politiques qui mènent les listes des Verts dans les quatre circonscriptions électorales. Un congrès extraordinaire est ensuite prévu pour le 28 mars afin de désigner le/la candidat(e) tête de liste nationale. Il/elle fait partie des quatre binômes qui mènent les listes de circonscription.
En outre, le parti a également fixé les autres étapes pour la constitution des listes, a déclaré le co-chef du parti Meris Sehovic au Luxemburger Wort. Les candidatures pour l'une des quatre listes peuvent être déposées jusqu'au 16 juin; le 1er juillet, les listes complètes avec les 60 candidats pour les élections à la Chambre devraient être adoptées.
Sam Tanson fait l'unanimité
Lundi, le vice-Premier ministre François Bausch, considéré comme le père nourricier politique de Sam Tanson, avait évoqué la ministre de la Justice et de la Culture comme tête de liste pour les Verts lors d'une interview sur RTL. Le conseil exécutif du parti a discuté de la proposition de Bausch en début de semaine et l'a approuvée à l'unanimité, souligne Meris Sehovic. Le groupe parlementaire soutient également l'idée d'une candidature de tête de liste, ajoute le coprésident du parti.
Cet article a été publié initialement sur le site du Luxemburger Wort.
Traduction: Pascal Mittelberger
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