Le délai d'attente pour les résidents lusophones auprès des autorités «oscille entre trois et quatre mois», assure mercredi l'OGBL qui dénonce une dégradation du service auprès des Portugais du Grand-Duché recensés par les autorités consulaires. Une situation qui devrait toutefois durer.
Le délai d'attente pour les résidents lusophones auprès des autorités «oscille entre trois et quatre mois», assure mercredi l'OGBL qui dénonce une dégradation du service auprès des Portugais du Grand-Duché recensés par les autorités consulaires. Une situation qui devrait toutefois durer.
(Jmh) - «Incompréhensibles», «insupportables» et «scandaleux». Tels sont les termes employés par l'OGBL pour évoquer les délais d'attente enregistrés auprès du consulat du Portugal au Luxembourg. Évoquant un laps de temps qui «oscille entre trois et quatre mois» pour obtenir un rendez-vous en vue d'un renouvellement de carte d'identité, de passeport ou d'une procuration, le syndicat n'hésite pas à parler de «calvaire» pour «les 148.000 résidents portugais inscrits au Grand-Duché».
Pour Manuel Gomes Samuel, consul du Portugal au Luxembourg, cité dans le communiqué de l'OGBL, cette situation s'explique par les effectifs réduits des services consulaires. Ceux-ci emploient actuellement 13 personnes. Si le diplomate portugais assure que deux demandes ont d'ores et déjà été introduites auprès du ministère des Affaires étrangères à Lisbonne pour tenter d'améliorer la situation, elles sont restées lettre morte à ce jour.
Première communauté étrangère du pays
Une fin de non-recevoir qui s'ajoute aux obligations administratives, à savoir la validation obligatoire du gouvernement portugais pour toute nouvelle embauche, même temporaire, et la mise en place d'un concours de recrutement. Selon Manuel Gomes Samuel, le prochain aura lieu «en février 2020».
Pour Carlos Pereira, membre du comité exécutif de l'OGBL cité dans le communiqué, cet état de fait «n'est ni acceptable, ni soutenable» tout en rappelant que la communauté portugaise du Luxembourg a fait parvenir, en 2018, «des fonds de l'ordre de 111,9 millions d'euros au Portugal».
Et ce dernier de pousser sa logique plus loin en se demandant : «Les ressortissants portugais vivant au Luxembourg seraient-ils devenus des citoyens de seconde classe pour les autorités politiques à Lisbonne?» Pour mémoire, les Portugais du Grand-Duché constituent la première communauté étrangère, devant les Français et les Italiens.
En février, la représentation diplomatique disposera d'un fonctionnaire de la Sécurité sociale portugaise à disposition. De quoi nettement diminuer l'attente lors des permanences sociales.
Le Premier ministre Antonio Costa est sorti nettement renforcé des élections législatives de dimanche. Après être arrivé au pouvoir en 2015 à la tête d'une union de la gauche pour tourner la page de l'austérité, son parti obtient la majorité des sièges à l'Assemblée de Lisbonne.
568.483 personnes, sur une population totale de 613.894 habitants sont des ressortissantes de l'Union européenne. Depuis 2014, les communautés française et italienne ont le plus fortement augmenté, indique une étude du Statec publiée ce mardi.
Au cours de l'année 2018, près de 12.000 nouveaux résidents se sont enregistrés au Grand-Duché, selon les données du Statec, publiées mardi. Avec comme principale raison l'immigration, bien que le pourcentage de résidents étrangers recule légèrement.
«L'intégration au Luxembourg? Très bien. Pas seulement bien. Très bien», vante le patron du restaurant «Le Welcome», référence de la gastronomie portugaise à Esch-sur-Alzette.
C'est en 1969 que l'immigration portugaise commence à prendre de l'ampleur au Luxembourg alors qu'elle était jusque-là marginale. Regard sur l'aubaine de cette immigration, sur les défis qu'elle a également posés et sur l'évolution du Luxembourg, notamment en terme d'image.
La ministre de la Santé reconnait qu'il faut revoir à la baisse l'objectif de personnes vaccinées d'ici fin mars. En cause les aléas de livraisons plus que l'organisation de la campagne de protection des résidents et des soignants.
Installée depuis quelques jours dans ses nouveaux locaux de la tour B au Kirchberg, la nouvelle institution européenne ne connaît toujours pas la date à laquelle elle pourra réellement entrer en fonction. La faute à la désignation de seulement 32 des 140 procureurs délégués attendus.
Objet de vives critiques depuis une semaine pour avoir vacciné de manière précoce trois membres de leur conseil d'administration, l'institution réaffirme son bon droit. Et n'entend pas présenter ses excuses pour ce qu'elle considère comme nécessaire pour éviter «un cluster».
Mercredi et jeudi, les stations de mesure de la qualité de l'air ont repéré quelques pics inquiétants. Les chiffres devraient retomber en dessous des seuils d'alerte dès vendredi.
Sollicité par l'OGBL et le LCGB, désireux de faire tomber la représentativité sectorielle du principal syndicat de la Place, le ministre du Travail a reçu «cette semaine» le rapport final de l'ITM sur le sujet. Un élément technique qui doit aider à la prise de décision finale, attendue sous peu.
La ministre de la Santé reconnait qu'il faut revoir à la baisse l'objectif de personnes vaccinées d'ici fin mars. En cause les aléas de livraisons plus que l'organisation de la campagne de protection des résidents et des soignants.
Installée depuis quelques jours dans ses nouveaux locaux de la tour B au Kirchberg, la nouvelle institution européenne ne connaît toujours pas la date à laquelle elle pourra réellement entrer en fonction. La faute à la désignation de seulement 32 des 140 procureurs délégués attendus.
Luxembourg
5
par
Jean-Michel HENNEBERT
4 min.26.02.2021
Objet de vives critiques depuis une semaine pour avoir vacciné de manière précoce trois membres de leur conseil d'administration, l'institution réaffirme son bon droit. Et n'entend pas présenter ses excuses pour ce qu'elle considère comme nécessaire pour éviter «un cluster».
Mercredi et jeudi, les stations de mesure de la qualité de l'air ont repéré quelques pics inquiétants. Les chiffres devraient retomber en dessous des seuils d'alerte dès vendredi.
Sollicité par l'OGBL et le LCGB, désireux de faire tomber la représentativité sectorielle du principal syndicat de la Place, le ministre du Travail a reçu «cette semaine» le rapport final de l'ITM sur le sujet. Un élément technique qui doit aider à la prise de décision finale, attendue sous peu.
Luxembourg
par
Jean-Michel HENNEBERT
3 min.25.02.2021