Les représentants de la CLC, de la Fédération des artisans et de l'Horesca répondent avec virulence à des propos tenus par le ministre du Travail, Dan Kersch (LSAP). Ils lui reprochent notamment de mettre tous les indépendants dans le même panier en les taxant de riches.
Luxembourg
2 min.16.04.2020Cet article est archivé
Querelle autour du chômage partiel
Les représentants de la CLC, de la Fédération des artisans et de l'Horesca répondent avec virulence à des propos tenus par le ministre du Travail, Dan Kersch (LSAP). Ils lui reprochent notamment de mettre tous les indépendants dans le même panier en les taxant de riches.
Un début de polémique prend forme. En cause, l'exclusion des indépendants du régime du chômage partiel. Dans une lettre ouverte publiée mercredi, trois présidents représentant les indépendants, Fernand Ernster (Confédération du commerce), Michel Reckinger, (fédération des artisans) et Alain Rix (Horesca) attaquent frontalement Dan Kersch (LSAP).
Lors d'une conférence de presse réalisée mardi, le ministre du Travail avait expliqué que le chômage partiel ne concerne «par définition que ceux qui sont libres pour le marché du travail» et que «la plupart des indépendants ne le sont pas et ne veulent pas l'être». Et ce dernier d'ajouter que «ceux qui ont engrangé beaucoup d'argent ne peuvent pas avoir accès de manière égale aux autres à des moyens publics. La solidarité nationale, c'est faire la différence entre ceux qui ont les épaules larges et les autres».
Un message loin d'être apprécié par les auteurs de la lettre ouverte pour qui cette manière de voir les choses correspond «tout simplement à une gifle humiliante, indigne d'un ministre du gouvernement». Fernand Ernster, Michel Reckinger et Alain Rix rappellent qu'insinuer que les indépendants sont forcément riches, c'est oublier que 18.000 d'entre eux affichent «un revenu mensuel moyen cotisable qui dépasse à peine 4.000 euros sur douze mois».
Les représentants des indépendants soulignent que sur ce montant de 4.000 euros, «ils paient leurs impôts et leurs cotisations sociales comme tous les citoyens de ce pays. […] Ils assument la responsabilité de leur entreprise et de leurs salariés. Nombreux sont également ceux qui remboursent le financement de cette aventure "entreprise" pour laquelle ils se sont endettés à titre personnel, risquant par là chaque jour de tout perdre également sur le plan privé».
Lors de son intervention, Dan Kersch avait estimé que le chômage partiel dont l'enveloppe globale s'élève à quelque 500 millions d'euros mensuels, soit l'équivalent de la totalité du chantier du tram, représente une aide indirecte pour les indépendants. Par ce biais, «leurs coûts salariaux sont quasiment intégralement remboursés par l'Etat», soulignait-il. Pour les auteurs de la lettre ouverte, cela ne va pas assez loin. Ils exigent ainsi que «le fonds pour l'emploi, au financement duquel les indépendants contribuent grâce à leurs impôts, serve un revenu de remplacement dans les mêmes conditions et soumis aux mêmes restrictions qu'aux salariés de nos entreprises».
Le ministre du Travail est revenu, lundi, sur «l'énormité de l'effort consenti» depuis un an par le gouvernement en termes d'aides aux entreprises pour que celles-ci puissent assurer le revenu de leurs employés.
Si, en février, le Conseil de conjoncture a validé autant de demandes d'entreprises à bénéficier de la prise en charge par l'Etat de 80% des revenus des salariés qu'en janvier, le nombre de bénéficiaires a, lui, bien augmenté.
Des aides pour les uns, des soutiens pour les autres mais les milliers de salariés sous statut d'indépendant au Luxembourg semblaient écartés du plan de stabilisation. Ce mercredi le gouvernement leur promet 2.500 euros d'indemnité.
Face au constat dressé par un entrepreneur des inégalités de traitement entre salariés en arrêt maladie et ceux en chômage partiel, Dan Kersch, ministre du Travail assure que chaque entreprise peut aller au-delà de ce qui est prévu par la loi. Explications.
De mal-aimés hier, les routiers sont devenus les héros du quotidien en approvisionnant les entreprises encore en fonctionnement, les hôpitaux et les commerces alimentaires. Une mission essentielle mais difficile à mener pour nombre de chauffeurs.
Entre 6.000 et 7.000 entreprises ont déjà formulé une demande de chômage partiel a annoncé, ce mercredi, le ministre du Travail, Dan Kersch. L'Etat déboursera au moins un demi-milliard d'euros, voire plus si la crise se prolonge.
Si les règles covid devraient rester en état, au moins, jusqu'au 14 mars, la police grand-ducale n'entend pas relâcher sa vigilance sur le respect des dispositifs sanitaires qui s'imposent. Couvre-feu compris.
Quelques mois après avoir validé la construction du lotissement «Guddebierg», le conseil communal a donné, lundi, son feu vert à la réalisation d'un nouveau lotissement dans le sud-ouest de la capitale. 84 unités d'habitation doivent sortir de terre.
Pour eux, l'administration du vaccin AstraZeneca sera possible. Cela tombe bien c'est la formule que le pays recevra en nombre dans les semaines à venir.
Fin avril, le principal parti d'opposition renouvellera sa direction. Pour l'heure, aucun candidat officiel n'est sorti du bois pour se porter aux avant-postes : président ou secrétaire général.
Cet Ukrainien était recherché par toutes les polices d'Europe. Au Luxembourg, il est suspecté d'avoir dirigé un gang de vols de voitures de luxe. Mais attention avec une technique bien particulière.
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Luxembourg
10
par
Jean-Michel HENNEBERT
2 min.02.03.2021
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