Quand l'IRM tombe du ciel à Esch-sur-Alzette
Quand l'IRM tombe du ciel à Esch-sur-Alzette
(pj avec rsd) - Pas simple d'apporter une pièce de 5 tonnes dans un hôpital. Le défi a pourtant été relevé, à Esch-sur-Alzette samedi 26 octobre. Une grande grue a ainsi apporté au cœur du Centre hospitalier Emile Mayrisch un aimant aussi imposant que lourd, et pièce principale du nouvel IRM de l'établissement de santé.
Ce nouvel équipement viendra compléter, pour la région sud, le dispositif d'Imagerie à Résonance Magnétique qui compte déjà deux appareils en fonction: l'un déjà à Esch-sur-Alzette et l'autre à Niederkorn.
Mais c'est toute l'offre IRM qui est en cours d'extension à l'échelle nationale. Ainsi, depuis cet été, un nouvel appareil a été mis en service à l'hôpital Robert Schuman du Kirchberg. Outre le CHEM, le Centre hospitalier de la ville de Luxembourg et le Centre hospitalier du nord à Ettelbrück recevront eux aussi un «tomographe». Le Luxembourg devant disposer à brève échéance de onze appareils.
Plus d'examens possibles
«Il n’est plus tolérable que les patients doivent attendre de longs mois avant de pouvoir passer un examen IRM», avait pesté le ministre de la Santé, Etienne Schneider (LSAP) en mai dernier, en marge d'une réunion du comité quadripartite rassemblant gouvernement, patronat, syndicats et corps médical. Il avait alors confirmé que quatre nouveaux IRM, déjà votés sous le gouvernement précédent, allaient être opérationnels d’ici début 2020.
L'objectif de cette modernisation est bien d'augmenter le nombre d'examens et de réduire ainsi les temps d'attente pour les patients. Dans la région sud, par exemple, 228 examens nécessitant le passage du patient sous l'IRM sont actuellement réalisés chaque jour. Ce chiffre pourrait nettement augmenter à l'avenir. D'autant que les responsables du CHEM envisagent d'étendre les horaires d'ouverture du service, de 6h à 22h dès le 1er décembre.
