«Le logement constitue l'un de nos principaux problèmes»
«Le logement constitue l'un de nos principaux problèmes»
A deux ans des élections communales et législatives, la coalition DP-LSAP-Déi Gréng a multiplié les annonces politiques ces dernières semaines à l'occasion de la rentrée politique. Un dynamisme qu'assume Xavier Bettel (DP), présent lundi soir à un échange organisé par nos confrères du Luxembourg Times. Une interview au cours de laquelle le Premier ministre est notamment revenu sur l'annonce de la réforme de l'impôt foncier qui doit aboutir notamment à «une taxation différente chaque année» afin d'inciter les propriétaires à mettre leur(s) terrain(s) sur le marché. Mais ce dernier de s'opposer fermement à la mise en place d'un impôt sur la succession, une position qu'il entend tenir «tant qu'[il] sera Premier ministre».
Interrogé sur l'annonce de la légalisation de la production de cannabis et la mise en place d'un large éventail de mesures destinées à lutter contre «la criminalité liée aux stupéfiants», le chef du gouvernement considère cette mesure «comme une première étape». En autorisant la culture de quatre plans de chanvre par ménage, Xavier Bettel souhaite permettre à ceux qui veulent fumer du cannabis «de savoir ce qu'ils consomment» et de leur éviter «de soutenir des activités criminelles».
Autre sujet d'actualité abordé, les révélations autour du projet Pegasus, ensemble de logiciels d'espionnage vendu par le groupe NSO, notamment installé au Luxembourg. Pour Xavier Bettel, l'utilisation détournée de tels outils initialement pensés pour être utilisés dans le cadre de la sécurité de l'Etat constitue «un scandale». Et que l'utilisation détournée par certains Etats «est inacceptable».
Au vu de l'essor démographique attendu au cours des prochaines décennies et du nouvel équilibre à venir de la population, Xavier Bettel a réitéré sa volonté d'«élargir l'accès à la vie politique» à tous les résidents. Sans pour autant revenir sur les résultats du référendum de 2015 au cours duquel les électeurs s'étaient très massivement prononcés contre. Raison pour laquelle le Premier ministre «n'entend pas refaire un référendum ni changer la loi».
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