Près d'un ménage sur deux active le contrôle parental
Près d'un ménage sur deux active le contrôle parental
Avec la multiplication des outils numériques, le risque de tomber sur un contenu «offensant», «inapproprié» ou simplement «indésirable» a été multiplié. Et ce qui est vrai pour l'ensemble des usagers, l'est encore plus pour les plus jeunes. Au Luxembourg en tout cas, à en croire l'étude du Statec publiée mercredi, les familles veillent. Ainsi, l'usage du contrôle parental concernerait 47% des foyers avec mineur sous leur toit.
Ainsi, en interrogeant quelque 1.500 personnes âgées de 16 à 74 ans, les statisticiens nationaux ont notamment eu confirmation que les adultes préféraient miser sur les blocages électroniques (plutôt que la seule confiance) pour empêcher garçons et filles de leur cercle familial d'aller voir sur internet si le diable n'y est pas... Et donc de s'attaquer en priorité aux appareils les plus souvent entre les mains des petits et ados : tablette, mobile et télévision.
Via ces filtres, les parents sont ainsi un peu plus rassurés sur l'usage fait du net par leur progéniture. Restreindre ainsi l'accès à certains sites peut s'avérer salutaire, mais Bee Secure rappelle aussi que ce frein peut tenter les enfants les plus âgés à vouloir trouver un moyen de contourner ces restrictions d'usage...
N'empêche, le système de blocage permet également aux adultes de veiller à la la protection de la vie privée des plus jeunes. Et leur éviter de se retrouver, malgré eux, face à n'importe quel type de prédateur (sexting, ransomware et autres).
Cette vigilance pour ses proches comme pour soi, le Statec note qu'au Grand-Duché elle augmente avec le niveau d'études des utilisateurs. Ainsi, par exemple, si 50% des internautes avec un faible niveau scolaire restreignent ou interdisent tout accès à leurs données personnelles sur leur smartphone, le ratio passe à 80% pour les personnes avec un niveau d'éducation élevé.
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