Cette année, François Benoy (Déi Gréng) sera rapporteur du budget 2021 dont le vote est prévu mi-décembre.
Photo : Guy Jallay
Les bonnes nouvelles ne sont pas si fréquentes pour savourer celles qui se présentent : la Cour des comptes a ainsi validé que, côté recettes, l'Etat avait fait mieux qu'escompté l'an dernier en rentrant 686 millions d'euros de plus que prévu.
Les bonnes nouvelles ne sont pas si fréquentes pour savourer celles qui se présentent : la Cour des comptes a ainsi validé que, côté recettes, l'Etat avait fait mieux qu'escompté l'an dernier en rentrant 686 millions d'euros de plus que prévu.
En octobre dernier, Pierre Gramegna avait déjà prévenu : le déficit des comptes publics, pour l'exercice 2019, serait moins lourd que dans ses prévisions. Ce lundi, les propos du ministre des Finances viennent d'être corroborés par la Cour des comptes. Les sages ont effectivement acté la bonne santé des recettes perçues par l'Etat l'an dernier. On parle là d'un temps, sans épidémie et à l'activité assurant dynamisme à l'économie nationale et donc plus de taxes et d'impôts pour les caisses publiques.
Les recettes courantes ont ainsi progressé l'an dernier, passant de 16,5 milliards d'euros espérés à 17,3 milliards réalisés. Une hausse de 4,73% qui fait du bien aux comptes de la nation, bien entendu. La hausse la plus importante (+12,5%) est à mettre au crédit de l’impôt sur le revenu des collectivités. Cette part de fiscalité augmentant bien plus que programmé non seulement grâce aux conditions économiques favorables, mais également en lien avec la mise en place de la déclaration électronique obligatoire pour cet impôt.
Financer la dette
Voilà donc une poire pour la soif inattendue, alors que mi-décembre la Chambre se prononcera sur le budget 2021 préparé par Pierre Gramegna et pour lequel les différents avis ne cessent de tomber. La Chambre des salariés ou la Chambre des Métiers avaient déjà émis les leurs, mais en cette fin novembre c'est l'avis de la Banque centrale du Luxembourg qui a été présenté à la commission des finances de la Chambre.
Occasion pour la BCL de regretter que les perspectives présentées ne chiffrent pas le coût de certaines mesures annoncées. C'est ainsi le cas pour la suppression des stock-options ou la fiscalité nouvelle frappant les Fonds d'investissement spécialisés (FIS), par exemple. Mais la BCL a également attiré l'attention des parlementaires sur la gestion de la dette. Selon l'institution, les autorisations d’emprunt disponibles (7 milliards d'euros dont 3,8 milliards à réaliser en 2021) «sont insuffisantes pour couvrir la dette jusqu’en 2024».
Le gouvernement accordera une rallonge pour 2021 à leurs altesses royales. Mais le budget se limitera à financer les seuls frais de fonction et de représentation du chef de l'Etat et ses proches, mais plus les dépenses personnelles.
Une enveloppe de près de 550 millions d'euros est prévue pour financer la construction de logements abordables dans les années à venir. A laquelle s'ajoute l'objectif d'«éliminer les mesures qui encouragent les hausses de prix», assure Pierre Gramegna au journal "Contacto".
Abolie voilà une quinzaine d'années, la taxation sur les plus hauts revenus revient dans le débat. Pour l'organisme représentant toutes les personnes salariées travaillant au Luxembourg, la recherche de nouvelles recettes fiscales devrait passer par «la plus socialement juste des fiscalités».
Après un premier semestre marqué par les confinements, puis «un rebond vigoureux» avec la levée progressive des mesures sanitaires, l'économie de la zone euro affronte ce que la Commission nomme «des perturbations». Au Luxembourg, l'année devrait s'achever avec un recul de 4,5% du PIB.
Pour soutenir les 21,7 milliards d'euros de sa proposition de budget pour l'an prochain, le ministre des Finances a décidé de mettre fin à «un abus fiscal» portant sur les Fonds d'investissement spécialisés immobiliers. Beau geste mais dont on ignore la portée réelle.
Si l'Etat luxembourgeois doit avoir recours à un ou plusieurs crédits sur les marchés financiers, les députés de la commission des Finances ont validé ce mardi un montant maximal.
La défense a pu s'expliquer devant le tribunal pour tenter de dédouaner le promoteur de toute accusation de malversations dans la gestion de ses affaires. Le verdict est maintenant attendu d'ici cinq semaines.
Les inscriptions sont désormais closes pour la vente de 136 appartements à (très) bas coût proposés via le Fonds Kirchberg. Et pour la seconde fois, la liste d'attente des postulants relèvera d'un tirage au sort.
Remise sur le devant de la scène médiatique via la sanction infligée à l'eurodéputée Monica Semedo, la question du mobbing sur le lieu de travail constitue une réalité au Luxembourg. Même en période de télétravail intensif. Un phénomène, à ce jour, toujours pas encadré par la loi.
Pour son traditionnel discours de Nouvel An, Nora Back, présidente de la Chambre des salariés, n'a pas caché son désarroi face aux conséquences de la crise sanitaire. Raison pour laquelle elle appelle le gouvernement à «entendre» ses revendications.
Pour la première fois depuis mi-octobre, le virus n'a causé aucun décès en 48 heures. La vigilance reste de mise car 119 cas positifs ont été détectés en une journée, selon le ministère de la Santé.
La défense a pu s'expliquer devant le tribunal pour tenter de dédouaner le promoteur de toute accusation de malversations dans la gestion de ses affaires. Le verdict est maintenant attendu d'ici cinq semaines.
Les inscriptions sont désormais closes pour la vente de 136 appartements à (très) bas coût proposés via le Fonds Kirchberg. Et pour la seconde fois, la liste d'attente des postulants relèvera d'un tirage au sort.
Remise sur le devant de la scène médiatique via la sanction infligée à l'eurodéputée Monica Semedo, la question du mobbing sur le lieu de travail constitue une réalité au Luxembourg. Même en période de télétravail intensif. Un phénomène, à ce jour, toujours pas encadré par la loi.
Pour son traditionnel discours de Nouvel An, Nora Back, présidente de la Chambre des salariés, n'a pas caché son désarroi face aux conséquences de la crise sanitaire. Raison pour laquelle elle appelle le gouvernement à «entendre» ses revendications.
Pour la première fois depuis mi-octobre, le virus n'a causé aucun décès en 48 heures. La vigilance reste de mise car 119 cas positifs ont été détectés en une journée, selon le ministère de la Santé.