Plus de 6.000 inscrits aux cours de rattrapage
Plus de 6.000 inscrits aux cours de rattrapage
Qu'auront retenu les élèves des mois passés à suivre un enseignement à distance? Quelle partie du cours la joie des vacances d'été aura-t-elle effacée des mémoires? Comment reprendre le chemin de l'école sans l'appréhension d'avoir tout oublié des fondamentaux appris ces derniers mois? Le ministre de l'Education nationale n'a certainement pas les réponses à ces interrogations. Mais avant que ne sonne l'heure des grandes vacances, Claude Meisch (DP) avait proposé l'organisation de cours de soutien en amont du jour J de la rentrée. La formule - basée sur le volontariat- a trouvé son public.
Ainsi, pour le fondamental, le nombre d’inscriptions à cette semaine de cours s’élève à 4.770 élèves, du cycle 2.1. à 4.1. «S’y ajoutent 235 élèves du cycle 4.2. (ceux-ci suivront les cours de soutien dans les lycées étant donné qu’ils renteront en 7e de l’enseignement secondaire)», dévoile-t-on au ministère. Ouf, la formule critiquée dès son annonce a visiblement tout de même reçu le consentement des parents. Des familles séduites par cette remise à niveau qui aura lieu deux semaines avant la rentrée officielle toujours prévue pour le 15 septembre.
Pour le secondaire, aucun chiffre officiel n'est encore disponible. «La compilation est encore en cours étant donné que toutes les inscriptions ne se sont pas faites directement auprès du ministère», expliquent les services de Claude Meisch. Mais, a priori, le nombre approximatif d'inscriptions dans les trois lycées du pays pourrait s'élever à quelque 1.000 élèves. «Sans compter les inscriptions dans les écoles internationales».
Pour ces élèves, il s'agira de se remettre à niveau dans les disciplines où une faiblesse a pu être notée par l'enseignant ou ressentie par le jeune lui-même. Ce rattrapage, entièrement gratuit, sera mis en place du 31 août au 11 septembre. A raison d'une semaine d'enseignement proposée par inscrit. Pour le fondamental, il avait été proposé aux enseignants eux-mêmes de signaler les petits connaissant le plus de difficultés.
Dangereux ou pas?
Pour l'heure, le ministère de l'Education n'apporte aucune indication sur les conditions d'accueil des enfants. Repoussant à plus tard les explications sur la dangerosité ou non de regrouper les plus jeunes dans une même salle de cours, et la possibilité d'y voir se former de possibles nouveaux clusters d'infection, comme cela avait été reconnu par la ministre de la Santé, en juin.
Pas plus qu'administration et ministre ne s'expriment sur les effectifs qui assureront ces cours. Un mélange entre enseignants professionnels et étudiants étant la voie la plus probable, comme cela avait été retenu pour la reprise des cours en mai dernier.
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