Plus de 3.000 tonnes de fruits offerts aux écoliers
Plus de 3.000 tonnes de fruits offerts aux écoliers
Si les écoliers et lycéens du Grand-Duché peuvent librement savourer, chaque semaine, un assortiment de fruits, c'est à un programme européen qu'ils le doivent. Depuis neuf rentrées maintenant, le «Schouluebstprogramm» a ainsi distribué 3.033,56 tonnes de fruits. Et le ministre de l'Agriculture, un des porteurs du projet, n'a pas l'intention d'arrêter cette mesure.
Le ministre Romain Schneider (LSAP) a d'ailleurs tout lieu de se satisfaire du dispositif. Non seulement 93% des établissements scolaires du pays participent à l'opération, mais depuis 2010 une seule école fondamentale a quitté l'opération. A cela une raison: le conseil échevinal estimant que les fruits fournis auraient dû être majoritairement issus de l’agriculture biologique et d’origine luxembourgeoise. Un retrait sur lequel les élus de la mandature suivante sont illico revenus.
La chasse au gaspillage
Si le député Franz Fayot (LSAP) se satisfait de constater que 96% des élèves ont accès à cette saine proposition alimentaire, un doute lui restait sur l'estomac. Qu'en était-il d'un éventuel gaspillage alimentaire lié à des livraisons éventuellement excessives. Le ministre de l'Agriculture l'a rassuré: tout se fait bien en fonction de l'appétit des enfants et des adolescents.
Dans l’enseignement fondamental, les fruits sont livrés une fois par semaine, du lundi au jeudi. Les quantités livrées sont calculées en fonction du nombre d'élèves du site de façon à ce chaque élève reçoive une portion de fruits par semaine. Il est prévu que les fruits soient consommés en une ou deux journées après la livraison. «Ceci permet aussi de livrer des fruits plus facilement périssables comme des pêches ou des prunes», note Romain Schneider.
Dans le secondaire, la distribution de fruits est réalisée à travers les cantines et cafétérias des lycées. Les établissement sont approvisionnés en début de semaine. Les élèves peuvent alors se servir librement dans des paniers de fruits mis à disposition.
Et que Franz Fayot -et d'autres- souffle: le surplus sert le plus souvent ensuite aux cuisiniers pour des préparations «comme des jus, smoothies, compotes ou des tartes». Rien ne se perd donc dans le meilleur des cas. A l'heure où le ministère de l'Éducation met en place toute une série de mesures pour limiter l'empreinte écologique de chaque écolier et où les scientifiques invitent à mieux surveiller notre alimentation ce serait dommage qu'il n'en soit pas ainsi.
