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Plus de 17.000 échantillons covid+ en stock
Luxembourg 2 min. 25.05.2021 Cet article est archivé
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Plus de 17.000 échantillons covid+ en stock

Comme ici lors du dernier concert à la Rockhal, vendredi, plus de 2,8 millions de tests PCR covid ont été effectués au Grand-Duché.
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Plus de 17.000 échantillons covid+ en stock

Comme ici lors du dernier concert à la Rockhal, vendredi, plus de 2,8 millions de tests PCR covid ont été effectués au Grand-Duché.
Photo :Claude Piscitelli
Luxembourg 2 min. 25.05.2021 Cet article est archivé
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Plus de 17.000 échantillons covid+ en stock

Patrick JACQUEMOT
Patrick JACQUEMOT
Le Laboratoire national de santé ne se contente pas de séquencer une partie des tests covid positifs du Luxembourg, il les conserve également. Une banque de données majeure pour suivre l'évolution du virus.

Cette banque-là aussi pourra rapporter gros. Mais bien plus en termes de connaissances que de plus-values financières. Ainsi la LuxMicroBiobank créée par le Laboratoire national de santé (LNS) voilà tout juste un an ne cesse d'engranger de la matière propice aux recherches scientifiques. Et plus particulièrement dans le cadre des études sur le covid-19. Ainsi, en douze mois, l'établissement a-t-il déjà pu accumuler près de 17.000 échantillons de prélèvements infectés par le coronavirus.


Un variant luxembourgeois... non luxembourgeois
Si les médias allemands évoquent ces derniers jours une souche grand-ducale du covid-19, la version B.1.160 du virus ne se serait en réalité pas développée sur le territoire du Grand-Duché, affirme le LNS.

Chaque semaine, c'est à partir des séquençages effectués sur les «nouveaux» échantillons que le LNS traduit l'évolution de l'épidémie. Pas en nombre de cas (c'est l'affaire du ministère de la Santé) mais dans l'analyse des souches qui peuvent venir affecter la population. On sait ainsi qu'actuellement, le variant britannique représente près de 85% des nouvelles infections.

Mais au-delà de la photographie immédiate de la situation sanitaire, la  LuxMicroBiobank constitue une réserve majeure. Comme l'explique le Dr Tamir Abdelrahman, chef du département de microbiologie : «C'est aussi grâce à tous ces échantillons stockés que nous pouvons valider de nouvelles méthodes de diagnostic au Luxembourg». Ce fut notamment le cas quand les autorités de la Santé ont souhaité déployer les autotests. Pour mesurer la juste sensibilité des kits sur le marché, c'est via les échantillons en dépôt au laboratoire de Dudelange que les mesures de fiabilité de ces accessoires ont pu être entreprises. Le LNS donnant alors son avis, «à titre consultatif». 

Ces milliers d'échantillons positifs (anonymisés) au coronavirus sont également mis à disposition des scientifiques du pays mais aussi internationaux qui souhaiteraient étudier le virus. Maintenant ou à l'avenir. Un stock utile quand il s'agira d'étudier l'efficacité de tel traitement ou mesurer l'efficacité de telle ou telle formule de vaccin sur tel ou tel variant.

L'épidémie régressant certes mais n'étant pas terminée, le Laboratoire national de santé a décidé d'accentuer ses capacités de réserve pour cette biobanque. Avec notamment pour but «d'établir un centre international pour les pathogènes émergents», note Nicolas van Elsué, coordinateur de la LuxMicroBiobank. 

Depuis qu'il a été nommé laboratoire national de référence pour les infections respiratoires aiguës, en janvier dernier, le LNS reçoit pour effectuer son séquençage l'ensemble des échantillons positifs covid repérés par les différents centres d'analyse privés. Chaque semaine, il assure le séquençage de près de 50% de ces nouveaux échantillons.  

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