Luxembourg
2 min.30.06.2020Cet article est archivé
Plus de 14.000 dépistages «professionnels» effectués
Plus de 14.000 dépistages «professionnels» effectués
Dans les centres médicaux avancés, en laboratoires ou en mode drive-in, le dépistage a pris de nombreux visages au fil des semaines.
Photo: Chris Karaba
Afin d'examiner comment le covid-19 se transmettait au sein d'un même secteur d'activité, le gouvernement a lancé depuis trois mois des tests mesurant la prévalence. Le ministère de la Santé vient de révéler les premiers résultats de cette étude toujours en cours.
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Plus de 14.000 dépistages «professionnels» effectués
Afin d'examiner comment le covid-19 se transmettait au sein d'un même secteur d'activité, le gouvernement a lancé depuis trois mois des tests mesurant la prévalence. Le ministère de la Santé vient de révéler les premiers résultats de cette étude toujours en cours.
Quels allaient être les effets du déconfinement sur la dispersion du virus dans les milieux professionnels? Pour en avoir le cœur net, le gouvernement avait suivi les recommandations des scientifiques conseillant de faire un suivi sanitaire par secteur d'activité. Des tests ciblés étant le meilleur moyen de savoir si le covid-19 se transmettait plus facilement sur un chantier que dans des boutiques. Ou si les enseignants, exposés aux enfants, allaient être vecteurs ou victimes de contagion plus que la moyenne. C'est ainsi que, depuis avril, plus de 14.000 tests de détection du virus ont été menés.
La première bonne nouvelle à retirer des chiffres, dévoilés mardi par la ministre de la Santé, est qu'aucun foyer d'infection n'a été révélé par ce dépistage. L'opération, basée sur le volontariat des salariés, mettant au contraire en avant un faible taux d'infection parmi ces professionnels en comparaison à la moyenne nationale se situant à près des 5% (sur les 178.000 sujets testés au Luxembourg).
Au député Marc Spautz (CSV) qui l'interrogeait sur le bilan de cette opération, Paulette Lenert (LSAP) a rappelé que le dispositif de recherche de prévalence avait débuté dès le mois d'avril. Depuis quelques semaines, il a été pris en compte dans la mesure de dépistage à grande échelle débutée sur l'ensemble du pays.
L'étude menée a choisi de diviser les participants selon trois catégories distinctes. Le groupe n°1 intègre ainsi les personnels de secteurs clés ou à risque (en raison de leur exposition aux malades potentiels, notamment). Les hommes et femmes de ce groupe peuvent être systématiquement dépistés toutes les deux semaines. S'y retrouvent aussi bien des salariés actifs dans le secteur des soins à la personne, que des policiers, des personnels des crèches ou des maisons relais mais aussi des pharmaciens, médecins et autres serveurs de bars ou restaurants. Dans le groupe n°2, ont été intégrés les salariés de l'industrie, de la construction, du secteur financier mais également le personnel des écoles. Le groupe 3 concerne le reste de la population active.
Alors que le virus circule toujours, la police constate de plus en plus de rassemblements massifs prohibés. Bars ne respectant pas les consignes et fêtes privées vont-ils devenir les nouveaux clusters de l'épidémie? François Bausch assure que la vigilance va s'accroître.
Alors qu'en France, aux Etats-Unis et en Allemagne, des clusters de covid-19 ont été repérés dans des abattoirs, le ministre de l'Agriculture se veut rassurant sur les installations luxembourgeoises. Le virus n'a pas encore atteint les bouchers d'Ettelbruck et Wecker.
Le coronavirus connaît depuis vendredi une nouvelle vigueur au Luxembourg avec 91 nouveaux cas. Si Paulette Lenert, ministre de la Santé, s'en «inquiète», il n'est pas question pour Claude Meisch, ministre de l'Éducation, de remettre en question le regroupement des classes prévu ce lundi.
Portées au rang d'héroïnes dans la gestion des malades du covid-19, les infirmières espèrent désormais l'écoute des gouvernants. Petite piqûre de rappel des revendications (effectif, formation, déroulement de carrière), avec Anne-Marie Hanff, présidente de l'ANIL.
La ministre de la Santé a présenté ce mercredi les dernières mesures applicables dans le cadre de la lutte contre la pandémie de covid-19. La nouvelle loi s'articule autour de trois axes: l'encadrement des rassemblements, les mesures de protection et le suivi.
C'est là un des premiers résultats de l'étude CON-VINCE lancée à l'échelle nationale. Sur les 1.800 personnes participant à ces mesures, seules 5 ont été détectées positives au covid-19. Soit «un faible taux d'infection», selon les scientifiques.
Si le travail peut être à l'origine d'une contamination, l'Association d'assurance accident n'a pour l'instant reçu que des demandes de reconnaissance de statut mais aucune démarche d'indemnisation financière.
La police veille toujours au respect des mesures covid. Et même si celles-ci se sont quelque peu assouplies depuis le 11 janvier, les contrôles n'ont pas cessé. 140 contrevenants en ont d'ailleurs fait les frais la semaine passée.
Les trois ministres ayant eu à se prononcer sur la vente d'un terrain à l'entreprise Fage vont être convoqués devant la commission du Contrôle de l'exécution budgétaire. Trop d'incohérences entourent ce dossier.
Sollicité pour une entrevue par plusieurs organisations qui revendiquent une représentativité des acteurs du secteur, le Premier ministre n'entend pas leur accorder une entrevue officielle. Des rencontres avec des fonctionnaires du ministère d'Etat ont, en revanche, déjà eu lieu.
Incontestablement, la bicyclette ressort grande gagnante de l'année 2020. Et l'aide gouvernementale pour pousser les résidents à se mettre en selle est loin d'y être étrangère.
Si le travail peut être à l'origine d'une contamination, l'Association d'assurance accident n'a pour l'instant reçu que des demandes de reconnaissance de statut mais aucune démarche d'indemnisation financière.
La police veille toujours au respect des mesures covid. Et même si celles-ci se sont quelque peu assouplies depuis le 11 janvier, les contrôles n'ont pas cessé. 140 contrevenants en ont d'ailleurs fait les frais la semaine passée.
Les trois ministres ayant eu à se prononcer sur la vente d'un terrain à l'entreprise Fage vont être convoqués devant la commission du Contrôle de l'exécution budgétaire. Trop d'incohérences entourent ce dossier.
Sollicité pour une entrevue par plusieurs organisations qui revendiquent une représentativité des acteurs du secteur, le Premier ministre n'entend pas leur accorder une entrevue officielle. Des rencontres avec des fonctionnaires du ministère d'Etat ont, en revanche, déjà eu lieu.
Incontestablement, la bicyclette ressort grande gagnante de l'année 2020. Et l'aide gouvernementale pour pousser les résidents à se mettre en selle est loin d'y être étrangère.