Luxembourg
2 min.17.02.2021Cet article est archivé
«Personne ne veut mettre la Grande-Duchesse à l'écart»
«Personne ne veut mettre la Grande-Duchesse à l'écart»
L'épouse du Grand-Duc sera désormais assistée par de nombreux services pour la soutenir au mieux dans ses fonctions, rappelle Yuriko Backes.
Photo: Gerry Huberty / archives
Si l'épouse du chef de l'Etat a bel et bien un rôle à jouer aux yeux de Yuriko Backes, la gestion des affaires de la Cour n'en fait «pas partie».
Luxembourg
2 min.17.02.2021Cet article est archivé
«Personne ne veut mettre la Grande-Duchesse à l'écart»
Si l'épouse du chef de l'Etat a bel et bien un rôle à jouer aux yeux de Yuriko Backes, la gestion des affaires de la Cour n'en fait «pas partie».
(ASdN avec SC) - L'interview du Grand-Duc accordée au magazine Paris Match risque de faire couler de l'encre. Car s'il est autorisé à parler librement de sujets purement personnels, le chef de l'Etat ne peut en revanche aborder d'autres sujets, comme la réorganisation de la Cour ou le rôle de la Grande-Duchesse, sans consultation. Or, après Xavier Bettel (DP), au tour de Yuriko Backes de confirmer, ce mercredi sur les ondes de RTL, ne pas en avoir discuté au préalable.
Si elle n'a pas souhaité entrer dans les détails des déclarations du couple, la Maréchale de la Cour a admis qu'elle n'aurait probablement pas validé l'interview sous cette forme si elle l'avait su. Pour autant, la responsable en charge de la communication de la Cour ne va pas à l'encontre des propos du Grand-Duc. Car à ses yeux, l'épouse du chef de l'Etat aurait bel et bien un rôle important à jouer.
Changement de paradigme
Néanmoins, la gestion des affaires de la Cour n'en fait «pas partie», a-t-elle déclaré avant d'ajouter que «personne ne veut la mettre à l'écart». Pour preuve, a-t-elle rappelé, la Grande-Duchesse sera désormais assistée par de nombreux services pour la soutenir au mieux dans ses fonctions.
Depuis la publication du magazine Paris Match, un «climat de peur» règne à nouveau à la Cour, un an après la publication du rapport Waringo. «Beaucoup de choses se sont passées ces derniers mois», rappelle Yuriko Backes, faisant référence à la nouvelle administration. Depuis sa nomination en tant que maréchale de la Cour, «il n'y a pas eu de nouveaux départs». «Nous avons assisté à un changement de paradigme dans la gestion du personnel».
Sur les quinze postes ouverts, six ne sont néanmoins pas encore pourvus, précise-t-elle. Ces derniers sont des postes clés dans les domaines de la communication, des ressources humaines, de l'informatique et des archives grand-ducales. Lors du processus d'embauche, les candidats sont testés, entre autres, «par des tests de personnalité», ajoute Yuriko Backes, qui affirme préférer prendre le temps de trouver «les bonnes personnes».
Alors que la Maison du Grand-Duc, nouvelle administration créée à la suite du rapport Waringo sur le fonctionnement de la Cour grand-ducale, cherche à nouveau du personnel, la Maréchale de la Cour détaille ses missions. Sans cacher certains défis à relever au quotidien.
Alors que le Premier ministre Bettel informait, mardi, les députés de l'avancement des réformes à la Cour grand-ducale, les déclarations du Grand-Duc Henri dans «Paris Match» sur le rôle de la Grande-Duchesse créent la confusion.
Le gouvernement accordera une rallonge pour 2021 à leurs altesses royales. Mais le budget se limitera à financer les seuls frais de fonction et de représentation du chef de l'Etat et ses proches, mais plus les dépenses personnelles.
Xavier Bettel et ses ministres ont choisi de faire passer la réforme du fonctionnement du Palais via un simple décret. De quoi heurter les députés CSV jugeant irrespectueux le procédé et qui souhaitaient une loi sur le sujet.
Des règles transparentes et davantage de contrôles sur le budget ou le mode de fonctionnement, la Maison du Grand-Duc se tourne résolument vers l'avenir.
Les recommandations du rapport Waringo n'étaient pas la priorité du gouvernement ces derniers mois, mais le dossier avance. C'est ainsi que le budget qui prendra en compte les activités officielles de la monarchie devrait être prêt à l'automne alors que le personnel rattaché à la Cour dépendra de la fonction publique.
Contrairement à ce qu'a affirmé la ministre de la Santé, le Centre médical Potaschberg a indiqué ce lundi qu'aucune convention n'a pour l'heure été signée avec le Centre Hospitalier de Luxembourg.
Lors d'une réunion à Berlin, le ministre des Affaires étrangères Jean Asselborn s'est prononcé en faveur de l'adhésion de ces deux pays à l'alliance militaire.
Contrairement à ce qu'a affirmé la ministre de la Santé, le Centre médical Potaschberg a indiqué ce lundi qu'aucune convention n'a pour l'heure été signée avec le Centre Hospitalier de Luxembourg.
Luxembourg
par
Simon Laurent MARTIN
3 min.16.05.2022
Lors d'une réunion à Berlin, le ministre des Affaires étrangères Jean Asselborn s'est prononcé en faveur de l'adhésion de ces deux pays à l'alliance militaire.