Pas de trace de peste porcine après les battues
Pas de trace de peste porcine après les battues
Sept sangliers tués et deux cadavres de sangliers découverts: tel avait été le résultat des battues, organisées ces 4 et 5 juillet, afin de prévenir l’introduction du virus de la peste porcine africaine (PPA) au Luxembourg.
Après cette opération menée le long de la frontière belgo-luxembourgeoise, les neuf cadavres d’animaux sauvages avaient été transportés au centre de collecte de Mamer en vue de l’échantillonnage pour réaliser les analyses pour le virus de la PPA.
Le Laboratoire de médecine vétérinaire de l’État (LMVE) a pu procéder aux tests de dépistage. Aucune présence du virus à l’origine de cette peste porcine n’a été détectée, a informé le ministère de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural.
À ce jour, l’ensemble des 226 tests effectués au LMVE sur des cadavres de sanglier, concernant la peste porcine, sont négatifs.
Un résultat prévisible
Le but de ces deux jours de battue consistait, notamment, à faire un état des lieux de la population des sangliers à l’intérieur de la zone blanche. Chasseurs et traqueurs mobilisés ont ainsi repéré la présence d’une cinquantaine de sangliers et marcassins durant les actions menées.
«Vu la période estivale ainsi que la végétation très dense, l’on s’attendait à ne pas pouvoir procéder au dépeuplement total de sangliers dans la zone blanche», précise le ministère de l’Agriculture.
Intensifier les efforts de prélèvement
Pour le ministre Romain Schneider (LSAP), il est «important de poursuivre le plan de réduction avec des mesures supplémentaires ayant comme finalité le dépeuplement total de sangliers».
L’objectif reste d’établir un vide sanitaire à l’intérieur de la zone blanche au plus tard pour la fin de l’été. Pour cela, un nouvel appel est lancé aux locataires de lots de chasse privés pour qu’ils intensifient leurs efforts de prélèvement de sangliers dans la zone blanche.
C’est pourquoi le ministère de l’Agriculture autorisera le tir de nuit sur sanglier dans cette zone, à titre temporaire. Des dispositifs de capture de sangliers seront aussi mis en place.
Appel à la vigilance
Ces mesures viennent en complément de la "barrière sanitaire" physiquement mise en place via l'implantation d'une clôture le long de la frontière belge.
La population est appelée à rester vigilante et à signaler toute détection de cadavre de sanglier. Il suffit de s’adresser à la hotline de l’Administration de la nature et des forêts : (+352) 247-56666.
