Pas de stockage temporaire sur le crassier de Differdange
Pas de stockage temporaire sur le crassier de Differdange
(DH) - Le député Gusty Graas avait interpellé Carole Dieschbourg (Déi Gréng) en qualifiant le crassier de Differdange de décharge qui serait «utilisée pour éliminer des déchets toxiques de manière illicite». Le député DP est revenu à la charge en ce début d'année. Et en réponse à sa question parlementaire, la ministre de l'Environnement a indiqué qu'elle avait invité ArcelorMittal à effectuer des analyses d'eau. En outre, aucun nouveau dépôt ne serait autorisé sur le site de Differdange et Sanem avant le terme des évaluations des incidences sur l'environnement.
La ministre a précisé que concernant les projets d'ArcelorMittal Luxembourg S.A., concernant la décharge de déchets sidérurgiques, une évaluation des incidences sur l'environnement (EIE) est entamée depuis 2017. Et ce n'est qu'à la suite de ces conclusions qu'une autorisation de dépôt sera délivrée.
Concernant la sécurité et la salubrité de cette zone de 150 hectares, la création d'un comité d'accompagnement a été décidé au début du mois de février. C'est ainsi que le ministère de l'Environnement, ArcelorMittal et les représentants des communes de Sanem et Differdange ont convenu de se retrouver tous les quatre mois.
Pour rappel, le site de Differdange - Sanem est subdivisé en plusieurs parties et certaines entreprises disposent déjà d'un agrément. C'est le cas de la décharge Pafewee exploitée jusqu'en 2008 (Recyma), du remblai Gadderscheier (Recysan) et de la décharge historique ArcelorMittal. Par contre, le remblai Aleweier ne dispose pas encore de l'autorisation qui doit être délivrée par la commune de Differdange. Concernant ce dernier, la société Cloos a confirmé cette semaine que les études d'impact des poussières, du bruit, de l'hydrogéologie et sur la biodiversité avaient été entamées.
