Lundi, le gouvernement refera un point cette fois sur ce qui s'imposera aux voyageurs.
L'infection tendant à ralentir, le gouvernement n'envisage pas de changer de stratégie. Aussi les mesures prévues jusqu'au 31 janvier vont être prolongées pour trois semaines. Le 21 février, la copie pourra être revue.
L'infection tendant à ralentir, le gouvernement n'envisage pas de changer de stratégie. Aussi les mesures prévues jusqu'au 31 janvier vont être prolongées pour trois semaines. Le 21 février, la copie pourra être revue.
Pas un mot sur l'économie. Vendredi, en intervenant pour annoncer la prolongation des dispositifs sanitaires actuels, Xavier Bettel n'aura pas eu une phrase pour les secteurs économiques en difficulté. Oubli plutôt que mépris sans doute, mais indiscutablement une erreur. Surtout à l'heure où le chômage redécolle... Car si le chef de gouvernement n'a pas manqué d'adresser un «grand merci aux citoyens pour avoir respecté les règles, notamment imposées pour les fêtes de Noël», sans doute aurait-il pu avoir une pensée, un encouragement envers dirigeants et salariés que ce virus met à genoux.
Voilà qui certainement donnera un peu plus de rage encore aux manifestants qui, ce samedi, manifesteront au nom des cafés-restaurants. Car apprendre que les mesures en place voyaient leur validité s'allonger jusqu'au 21 février, c'est pour eux recevoir en plein cœur l'assurance d'une fermeture de trois semaines supplémentaires qui pourrait s'avérer fatale. Mais Xavier Bettel, comme la ministre de la Santé, n'ont visiblement pas suffisamment d'assurance sanitaire. «Ce n'est donc pas le moment de déconfiner».
La faute aux variants, ont-ils plaidé. La souche britannique, la brésilienne, la sud-africaine : voilà les ''vraies'' inquiétudes du moment. Au point que même si tous les indicateurs santé vont «dans la bonne direction», le Premier ministre avoue qu'«il y a des soucis à se faire». D'où ce couvre-feu maintenu (23h-6h), ces limitations d'accueil dans les commerces (avec fermeture les dimanches de soldes), ces restrictions dans les rassemblements publics ou dans la sphère privée (toujours pas plus de deux invités), etc.
Dès ce vendredi après-midi, le texte législatif sera déposé à la Chambre pour vote la semaine prochaine. Mais dès lundi prochain, le gouvernement pourrait revenir vers les députés avec des nouveautés cette fois. Celles-ci concerneraient notamment de possibles tests pour les voyageurs (étrangers ou nationaux) revenant de séjours dans ou en dehors de l'Union. La question agite les Etats européens, le Luxembourg «en discute avec ses voisins».
Xavier Bettel annonce que malgré l'évolution positive de la situation, le gouvernement décide de prolonger de plusieurs semaines les mesures en vigueur. Retrouvez l'intégralité des propos du Premier ministre dans notre liveticker.
Le Pr Paul Wilmes, porte-parole adjoint de la Task Force covid luxembourgeoise, estime que les Etats devraient se mobiliser pour assurer eux-mêmes les doses nécessaires de sérum anti-covid. Si le vaccin est une arme d'utilité publique, alors il faut en accélérer la fabrication.
Émise par le Premier ministre grec pour relancer le tourisme en Europe, l'idée d'accorder un certificat facilitant la circulation des seules personnes vaccinées ne trouve pas un écho favorable au Grand-Duché. Le gouvernement ne souhaite en effet pas instaurer un système à deux vitesses.
Le ministre Jean Asselborn et la ministre de la Santé Paulette Lenert indiquent ce mardi que les hôpitaux luxembourgeois pourraient soulager le système de santé du Portugal, où près de 4.200 personnes atteintes du covid-19 sont hospitalisées.
Surtout de la prévisibilité dans les décisions du gouvernement. Michel Reckinger, président de la Fédération des artisans (et nouveau «patron des patrons» à la tête de l'UEL) et Tom Oberweis, président de la Chambre des métiers relaient les espoirs de leur secteur.
Les infections d'aujourd'hui entraîneront immanquablement des hospitalisations par la suite. Face à des services de santé déjà sous pression, le gouvernement n'avait d'autres choix que de réagir. C'est fait, maintenant... patience.
Si les restaurants du Grand-Duché peuvent rouvrir en extérieur depuis mercredi dernier, des disparités sont visibles au centre-ville. Témoignages de quelques commerçants du Grund et des Rives de Clausen.
L'épidémie se traduit encore par 3.120 infections actives au Luxembourg et 128 patients hospitalisés. Des chiffres qui invitent toujours à la vigilance sanitaire.
Si l'Académie de médecine française alerte sur les potentiels dangers des tests PCR mal réalisés, le ministère de la Santé luxembourgeois se veut rassurant. Seuls les professionnels de santé formés peuvent en effet effectuer ces opérations au Grand-Duché.
L'Agence européenne des médicaments a lancé une étude sur des liens possibles entre cet autre vaccin anti-covid et des caillots sanguins. Sur des millions d'injections, quatre cas ont été rapportés, dont un mortel.
Même si le groupe média est en train de réviser sa stratégie, le Premier ministre est affirmatif : les tractations en cours «n'auront pas d'impact sur les activités du groupe au Luxembourg».
Si les restaurants du Grand-Duché peuvent rouvrir en extérieur depuis mercredi dernier, des disparités sont visibles au centre-ville. Témoignages de quelques commerçants du Grund et des Rives de Clausen.
L'épidémie se traduit encore par 3.120 infections actives au Luxembourg et 128 patients hospitalisés. Des chiffres qui invitent toujours à la vigilance sanitaire.
Si l'Académie de médecine française alerte sur les potentiels dangers des tests PCR mal réalisés, le ministère de la Santé luxembourgeois se veut rassurant. Seuls les professionnels de santé formés peuvent en effet effectuer ces opérations au Grand-Duché.
Luxembourg
par
Anne-Sophie DE NANTEUIL
2 min.09.04.2021
L'Agence européenne des médicaments a lancé une étude sur des liens possibles entre cet autre vaccin anti-covid et des caillots sanguins. Sur des millions d'injections, quatre cas ont été rapportés, dont un mortel.
Même si le groupe média est en train de réviser sa stratégie, le Premier ministre est affirmatif : les tractations en cours «n'auront pas d'impact sur les activités du groupe au Luxembourg».
Luxembourg
1
par
Patrick JACQUEMOT
2 min.09.04.2021