Après avoir bloqué la circulation lundi matin sur la route entre Bettembourg et Dudelange, les salariés de Luxguard II ont manifesté leur mécontentement en début d'après-midi aux portes de l'usine dudelangeoise.
Après avoir bloqué la circulation lundi matin sur la route entre Bettembourg et Dudelange, les salariés de Luxguard II ont manifesté leur mécontentement en début d'après-midi aux portes de l'usine dudelangeoise.
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OGBL: mise en garde à Luxguard
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Photo: Marc Wilwert
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Pour Alain Mattioli, secrétaire central du syndicat Bois, Caoutchouc, Céramique, Chimie, Ciment, Papier, Plastique, Textiles et Verre de l'OGB-L, "cette action est un avertissement lancé à la direction!"
Le mécontentement des ouvriers du site dudelangeois de Luxguard a été ressenti par les automobilistes circulant sur la route entre Dudelange et Bettembourg, où ils ont organisé un barrage filtrant sur le rond-point à l'entrée de la zone industrielle Wolser ce lundi matin.
Après le licenciement de six salariés la semaine dernière, et le non-renouvellement du contrat de cinq autres - trois en CDD et deux en période d'essais -, les syndicats s'inquiètent et sont remontés contre ces décisions arbitraires.
Rappelons qu'au début du mois d'octobre, lors d'un référendum, les 250 salariés de l'usine dudelangeoise avaient refusé à 80% la demande de la direction de diminuer de 15% leur rémunération et de baisser de 8% le taux horaire, ainsi que la renonciation à leur prime de production sans garantie sur l'emploi.
Une pression que "la direction entend maintenir" mais travailler dans ces circonstances, "ce n'est pas tenable", résume simplement Alain Mattioli.
L'OGB-L regrette en plus que la direction de Luxguard II ne veut pas discuter sur un plan de maintien dans l'emploi, ne veut rien entendre pour mettre en place des préretraites ajustement et ainsi éviter des licenciements, et ne veut rien entendre d'un reclassement des salariés sur un autre site de Guardian, que ce soit Bascharage ou Grevenmacher.
"C'est un avertissement lancé à la direction!", clame Alain Mattioli de l'OGB-L. Une trentaine de salariés de Luxguard ont créé de gros bouchons entre Dudelange et Bettembourg, lundi matin, pour dénoncer les "méthodes de chantage" de la direction. A 13 heures, ils manifesteront devant l'usine.
La direction de Luxguard avait organisé un référendum sur ses propositions, mettant en balance la survie de l'usine de Dudelange avec des baisses de salaires : 80% des opérateurs qui ont voté se sont prononcés contre.
A Dudelange la survie de l'usine Luxguard serait directement liée à l'acceptation d'une baisse de salaire de 20% et de la supression d'une partie de la prime de production. C'est "choquant, indécent et malsain", s'insurge Alain Mattioli de l'OGBL. Lundi les 250 salariés se prononceront.
Guardian Luxguard n'investira pas 100 millions d'euros sur son site de Dudelange pour remplacer son outil de production. La direction a annoncé jeudi que le four sera réparé "pour quelques millions" et vise une réduction des coût de 20 à 30%. L'avenir des deux sites de Dudelange et Bascharage sera dorénavant lié.
Jeudi matin doit avoir lieu un comité mixte extraodinaire sur le site de Guardian Luxguard à Dudelange où 250 emplois sont menacés par un non-investissement. A Bascharage, c'est l'impasse: la direction va écrire à chaque salarié.
Chez Luxguard I à Bascharage, le ras-le-bol des ouvriers de travailler sous pression est palpable. Plus de 92% des ouvriers sont prêts à faire grève, annonce la délégation du personnel. Dans six jours expire le délai de conciliation! Le directeur du site réagit.
"C'est un appel à la direction pour lui montrer que nous sommes décidés à aller au bout!", prévient Alain Mattioli de l'OGBL, prêt à faire grève après le 24 septembre. Lundi, les ouvriers de Luxguard ont défilé pour la deuxième fois à Bascharage.
Face aux difficultés du secteur, le recours au Premier ministre apparaît comme le recours ultime des patrons de bars, discothèques et restaurants qui ne souhaitent pas participer à une manifestation en raison des risques de débordement. Un appel resté, à ce jour, lettre morte.
La ministre de la Santé a confirmé que le Laboratoire national de Santé avait confirmé 6 cas positifs au variant britannique du covid-19. Mais aucun échantillon n'a mis en lumière d'autres formes du virus.
Au troisième jour du procès pour blanchiment d'argent, Flavio Becca a tenté de justifier l'achat de plus de 840 montres retrouvées à son domicile, tout en reconnaissant avoir commis des erreurs.
Ce jeudi, les rues de la capitale sont recouvertes d'une fine couche de neige, offrant de jolis panoramas aux passants. Des images qui font plaisir aux jeunes et aux moins jeunes....
Le parti d'opposition demande à la commission Santé de ne pas se focaliser sur la seule actualité covid. Les élus chrétiens-sociaux veulent que les députés débattent aussi des améliorations à apporter à l'ensemble du système de soins.
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