Monoprix se pose place Guillaume II
Monoprix se pose place Guillaume II
(pj) Pendant que les uns scient, les autres vissent quand, un peu partout, les rayons se remplissent. «Mais promis, pour ce jeudi 8h, tout sera prêt et le magasin opérationnel», sourit Eliran Hagege au milieu du tout nouveau magasin Monoprix du et de Luxembourg. Juste à l'emplacement autrefois occupé par la boutique C&A (présente depuis 1978) au coin de la place Guillaume II et de la rue des Fossés. «On ne pouvait pas rêver mieux», s'enthousiasme celui qui avec Eric Amiel partagera la gestion du commerce.
Et si l'ouverture se fait dans la précipitation, c'est que l'annonce du déblocage des commerces ne date que du 5 janvier dernier . «Même si nous avons une grande part d'alimentaire, il était impensable pour nous d'ouvrir les semaines passées (même en tant que commerce dit essentiel) en fermant le reste de nos espaces».
Sauf que pour accueillir les premiers clients ce 14 janvier, il a fallu battre le rappel de toutes les entreprises, convoquer, planifier les dernières finitions, réceptionner les marchandises, etc. «Un 110 mètres haies, avec beaucoup de vitesse et beaucoup d'obstacles. Et je ne vous parle même pas du respect des mesures covid».
L'ADN du groupe est d'être dans le quotidien de la population.
Après une première implantation rue du Fort Bourbon, voilà donc Monoprix qui poursuit son extension dans le pays. Quartier Gare, Limpertsberg, rue de Chimay, l'enseigne (Monop' compris) frappe cette fois un grand coup en ouvrant sur 2.500 m2 et trois étages ce qui constitue «le troisième plus gros magasin en termes de superficie de vente sur la Ville Haute».
Pour Eliran Hagege, «qu'une enseigne aussi populaire que Monoprix se retrouve sur la plus prestigieuse des places de la capitale n'a rien d'incongru. Car l'ADN du groupe est d'être dans le quotidien de la population. Ici, il y a le flux de toutes sortes de gens, de tous les niveaux de la société. Et chacun trouvera de quoi l'intéresser dans notre offre.» Alimentation et boissons au niveau inférieur, fruits et légumes, boulangerie et déco en rez-de-chaussée, mode femme et produits de beauté au 1er étage, loisirs et mode enfants au 2e : les références disponibles ne manqueront pas.
«Signe que nous sommes adaptés à ce quotidien, nous proposons même un stand mobilité avec des vélos électriques et toute la gamme d'accessoires nécessaires», souligne le codirecteur. Une cinquantaine de collaborateurs ont été recrutés afin de permettre au commerce d'ouvrir entre 8h et 20h. Et cela en dehors des points de restauration.
Car Monoprix accueillera aussi deux points où se rafraîchir ou calmer son appétit. Le restaurant streetfood Le Homard Bleu au dernier étage, et Le Petit Bohème en rez-de-chaussée avec une terrasse «plein soleil» de 200 m2 aux beaux jours. Pour ce faire, l'enseigne a fait appel au groupe Mazelier qui gère déjà Le Strogoff, place de Paris.
Et qu'importe si les prochains mois s'annoncent délicats, avec la crise covid (ou les longs travaux de réaménagement de la place Guillaume II), l'équipe qui a misé près de 7 millions d'euros d'investissement croit en son projet. «La Ville Haute va redevenir attractive avec le printemps, la mise en circulation du tram, les aménagements, l'arrivée de nouvelles enseignes comme Decathlon. Cela va créer du flux, et nous serons là pour accueillir tout ce monde», conclut Eliran Hagege en s'excusant d'avoir encore «1000 et 1 petits trucs à régler».
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