Moins de 20% de femmes chez les pompiers
Moins de 20% de femmes chez les pompiers
Ce ne sont pas les pompiers qui manquent au Luxembourg. Ainsi, dans ses rangs, le CGDIS compte pas moins de 7.047 éléments. Des jeunes pompiers au vétérans, cela en fait une jolie troupe. Mais s'il est un point où le Corps grand-ducal d'incendie et de secours pourrait faire mieux, c'est bien dans la féminisation de ses rangs. En effet, parmi les effectifs, 80,6% des uniformes sont portés par des hommes. C'est là un des points signalés, lundi, à l'occasion de la présentation du bilan d'activité 2019 de la structure dédiée aux secours.
Mais sans doute, la vice-présidente du conseil d'administration Lydie Polfer (DP) et la ministre de tutelle des sapeurs-pompiers Taina Bofferding (LSAP) veilleront à l'avenir à ce que les filles et les femmes aient une meilleure place dans les casernes. Car pour le reste, il faut bien reconnaître que le CGDIS assure depuis son lancement en juillet 2018. Ainsi, rien que pour l'an passé, pas moins de 60.979 interventions ont pu être assurées. Autrement dit, pour reprendre les mots du directeur général Paul Schroeder : «167 sorties par jour, donc sept par heure donc... une toutes les neuf minutes».
Dans une année marquée par des incendies majeurs et plusieurs incidents climatiques (dont la tornade d'août 2019 sur Pétange et Bascharage), les «soldats du feu» ont ainsi été présents sur de nombreux fronts. Avec une activité SAMU s'élevant notamment à quelque 7.979 sorties sur douze mois, contre 5.604 interventions d'assistance à personne, 2.459 interventions techniques et 1.858 appels en lien avec des accidents de la route ayant entraîné des blessés.
Mais au-delà de cet aspect opérationnel satisfaisant, le bilan 2019 se caractérise aussi par la bonne continuité dans la reprise des casernes et de leurs personnels entre les communes et le CGDIS. A l'heure actuelle, une soixantaine de villes et villages ont ainsi signé la convention de transfert du bien meublé ou du contrat de location des anciens locaux qui hébergeaient localement les pompiers avant la réforme des secours. Et une trentaine d'autres sont en cours de finalisation, a relevé Paul Schroeder. Une mesure accompagnée par un investissement massif de plusieurs dizaines de millions d'euros dans le renouvellement des moyens logistiques et d'intervention au fil des mois.
Le CGDIS peut aussi bomber le torse en termes de formation aux premiers secours assurés. Là encore, sa première année pleine d'activité, a été intense. En 2019, les personnels du Corps grand-ducal auront ainsi assuré pas moins de 293 sessions pour quelque 6.000 personnes. Nul doute que ce chiffre sera moindre pour le bilan 2020 à venir.
En effet, la crise sanitaire actuelle a non seulement perturbé le programme de cours mais aussi contraint les formateurs à revoir leur programme. En effet, afin d'éviter la transmission du coronavirus, certains nouveaux gestes ont dû être instaurés. Des protocoles qu'il a fallu penser, rédiger et diffuser aux formateurs, ce qui a pris quelques mois.
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