Luxembourg
2 min.04.12.2019Cet article est archivé
Moins d'un tiers des lycéens suivent une «classe iPad»
Moins d'un tiers des lycéens suivent une «classe iPad»
Les élèves du secondaire doivent rendre leur équipement informatique en cas de changement d'établissement.
Photo : Nico Muller
Quelque 649 classes travaillent avec des tablettes tactiles à travers le pays, à en croire les chiffres du ministère de l'Education nationale publiés mardi. Encore loin des objectifs gouvernementaux. Si la pratique se répand, aucune évaluation du dispositif n'est à l'ordre du jour.
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Moins d'un tiers des lycéens suivent une «classe iPad»
Quelque 649 classes travaillent avec des tablettes tactiles à travers le pays, à en croire les chiffres du ministère de l'Education nationale publiés mardi. Encore loin des objectifs gouvernementaux. Si la pratique se répand, aucune évaluation du dispositif n'est à l'ordre du jour.
(AA) - Les iPads acquis en nombre par le gouvernement pour digitaliser l'enseignement ne dorment pas dans des étagères. Mieux, ils sont utilisés par 649 classes de l'enseignement secondaire. C'est ce qu'a confirmé, mardi, Claude Meisch, le ministre en charge de l'Education.
Au total, ce sont ainsi à peine plus de 12.000 lycéens qui acquièrent des savoirs en faisant glisser leur doigt sur l'écran, selon l'estimation du ministère de l'Education nationale. Soit moins du tiers des près de 40.000 d'élèves de l'enseignement secondaire public, dont les effectifs ne cessent de grimper.
Si l'accord de coalition visait «la généralisation des tablettes et laptops en classe» pour le secondaire, l'objectif est encore loin d'être atteint. En effet, si «l'ensemble des lycées publics» proposent au moins une classe iPad, selon Claude Meisch, 30.000 tablettes doivent encore être acquises d'ici 2023.
Soucieux d'amplifier le mouvement, le ministère de l'Education a assoupli les conditions préalables à l'envoi des précieux équipements dans une école. Les «dossiers pédagogiques» que devait rédiger l'établissement intéressé par les iPads «ne sont plus de rigueur». Ils sont remplacés par «des échanges réguliers entre établissements» et avec le ministère de tutelle.
Une question demeure : quels effets ces nouveaux outils ont-ils sur l'enseignement du pays ? Et ce, alors que les performances scolaires ont encore été épinglées par l'OCDE, mardi, et que le malaise des enseignants grandit. Cette introspection n'est «pas d'actualité», balaie le ministère, qui exclut toute «analyse ou évaluation détaillée» dans le domaine.
Pourtant, les gadgets informatiques pourraient avoir des coûts cachés pour les foyers luxembourgeois. En effet, si un élève quitte sa classe iPad ou change d'établissement, il perd aussi le droit d'utiliser son appareil. A moins qu'il ne décide d'opter pour le «rachat au prix de la valeur résiduelle» de la machine, achetée plus de 400 euros pièce par le gouvernement. Une dépense qui fera réfléchir plus d'une famille.
Depuis 2016, le programme "one2one" propose de doter d'une tablette chaque élève de lycée. Plus qu'utile cette semaine notamment, alors que tous les scolaires sont à nouveau invités à suivre les cours depuis la maison.
La reprise des cours, le 15 septembre, ne sera pas seulement exceptionnelle du fait des aménagements liés au covid, elle le sera aussi par le nombre record d'élèves accueillis: 91.048 jeunes attendus. Mais ce n'est pas tout...
Les résultats luxembourgeois sont en dessous de la moyenne et même en légère baisse depuis 2015, à en croire la nouvelle étude PISA, publiée mardi. Face à ce bilan mitigé, le ministère de l'Education nationale pointe les «profils divers» de ses élèves.
L'acquisition de tablettes tactiles à destination des 40.000 élèves du secondaire a déjà coûté plus de six millions d'euros en deux ans, comme l'a confirmé le ministère de l'Education. 27.000 iPads doivent encore être acquis d'ici à 2023.
Les enseignants du secondaire vivent leur travail comme stressant et le déconseillent aux jeunes, selon les conclusions d'un sondage commandité par le syndicat SEW, présenté mercredi. Explications.
Né à Coimbra, "Mica" Oliveira a grandi dans un T1 au Luxembourg avec sa mère et ses deux frères. À 36 ans, il est cofondateur de la start-up millionnaire Amplemarket. Il vit au cœur de San Francisco et échange même des messages avec Elon Musk, l'homme le plus riche du monde en 2022.
Sous le slogan «Courage fir Verännerung» (Courage au changement), Fokus, autour de son chef de file Frank Engel, a été le premier parti à présenter son programme électoral. On y trouve notamment des revendications pour un revenu de base.
Accumulant les malchances, le pizzaiolo luxembourgeois a dû se résoudre à fermer son restaurant à Perlé, dans la commune de Rambrouch. Néanmoins, à force de résilience, le multiple champion du monde de la pizza remonte désormais la pente.
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