Meisch invite élèves et enseignants au dépistage
Meisch invite élèves et enseignants au dépistage
Alors que la date du 4 mai et le retour en classe pour une certaine catégorie de jeunes approchent à grands pas, la covid-19 Task a mis en place depuis ce 28 avril une stratégie de tests destinée au monde scolaire. «Ces analyses doivent nous donner un aperçu de la situation concernant les élèves de dernière année au lycée», avance Claude Meisch (DP). «Nous devons tout mettre en place pour que ce retour se passe de la manière la plus sûre.»
Concrètement, les élèves de première ainsi que des enseignants sont attendus dans les différents centres pour se faire dépister. Ces tests PCR, destinés à repérer la présence du coronavirus, réalisés sur l'ensemble du pays se feront sur base volontaire a encore précisé le ministre, une opération qui concerne 6.000 jeunes et 2.500 enseignants. Et Claude Meisch de rappeler: «Faites-vous tester! C'est une mesure essentielle à un déconfinement réussi. Vous pourrez avoir une vie plus libre. C'est aussi un geste citoyen.»
Eviter la deuxième vague
Cette opération vise avant tout à rassurer les lycéens mais aussi leur entourage avant le retour en classe, toujours programmé ce lundi 4 mai. Une décision qui a d'ailleurs suscité pas mal de réactions et de craintes au cours des dernières semaines. La pétition «Non à la reprise des lycées et écoles en mai», lancée sur Change.org avait notamment recueilli plus de 17.000 signatures en une semaine. Même succès pour la pétition publique lancée sur le site de la Chambre, et qui fera l'objet d'un débat parlementaire dans les jours à venir.
Le ministre de la Recherche a également insisté, ce mardi matin, sur l'importance de tester un maximum de personnes. A terme, les ministères de la Santé et de la Recherche visent 20.000 tests par jour et espèrent, en un mois, avoir pu contrôler l'ensemble de la population luxembourgeoise.
L'idée de ces tests à grande échelle est bien évidemment d'empêcher une deuxième vague virale. Dans le cas où un élève viendrait à être testé positif au covid-19, les autorités sanitaires procéderont à un tracing afin d'identifier mais aussi de prévenir toutes les personnes ayant été en contact avec le ou la jeune lors des deux dernières semaines.
Cette opération nationale a évidemment un coût: près de 40 millions d'euros (dont une partie seulement concerne le secteur de l'Education). Et Claude Meisch de mettre en avant l'excellente collaboration des différents acteurs du monde de la santé avec la Task Force COVID-19 Research Luxembourg.
«Nous avons de larges compétences au Luxembourg. Aucun autre pays n'a adopté cette stratégie», a précisé le ministre pour qui il est «important d'avoir un maximum d'informations sur le virus». Histoire de mieux l'appréhender au cours des prochaines semaines, voire des mois à venir.
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