Luxair limite les dégâts grâce à sa «prise de risques»
Luxair limite les dégâts grâce à sa «prise de risques»
Parmi les initiatives prises par Luxair figure le relooking de deux de ses avions par Sumo. Une initiative promotionnelle notamment remarquée par Le Figaro.
Photo: Lex Kleren
Impactée de plein fouet par les conséquences de la pandémie de covid-19, la compagnie aérienne luxembourgeoise multiplie les destinations pour tenter de répondre au plus près aux attentes de sa clientèle. Une «politique commerciale très agressive» qui aurait permis «d'éviter la catastrophe».
Impactée de plein fouet par les conséquences de la pandémie de covid-19, la compagnie aérienne luxembourgeoise multiplie les destinations pour tenter de répondre au plus près aux attentes de sa clientèle. Une «politique commerciale très agressive» qui aurait permis «d'éviter la catastrophe».
A situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle. Depuis fin mai et la reprise de l'activité aérienne, les avions Luxair pointent de plus en plus le bout de leur nez dans des destinations jusqu'alors considérées comme exotiques. Ou du moins qui sortent des schémas en application avant l'arrêt complet des vols commerciaux au Findel. Soit une inactivité quasi complète de deux mois.
Pour se relancer, la compagnie dessert donc depuis le Findel aussi bien Stockholm que Faro, Marseille que Manchester sans oublier Innsbruck ou Bordeaux. Et la tendance à l'élargissement des plans de vol de la compagnie ne va pas s'arrêter comme l'indique l'annonce de nouvelles liaisons vers Bologne, Bucarest ou Cracovie. Selon nos informations, Luxair ambitionne également dans les prochaines semaines de faire poser ses avions à Palerme et à Bari, afin de compléter son catalogue.
Considérée comme «très agressive» par François Bausch (Déi Gréng), cette politique commerciale basée sur «la prise de risques» aurait permis d'«éviter la catastrophe» à en croire le ministre de la Mobilité qui se garde bien d'avancer toute donnée chiffrée. Et ce dernier d'estimer que «la fréquentation pour l'été aurait été désastreuse sans cela». Comprenez que les dessertes traditionnelles vers Londres, Paris ou Munich peinent clairement à faire le plein, que ce soit en raison des fermetures de frontière pour raison sanitaire ou des différentes mesures de quarantaine imposées aux passagers en provenance du Grand-Duché.
Selon une source interne, l'activité estivale de Luxair aurait au moins permis de couvrir une partie des frais de la compagnie, notamment les frais de personnel. Une donnée importante dans un contexte social tendu et marqué par les craintes de restructuration au sein du secteur aérien. Des inquiétudes qui feront l'objet d'une deuxième réunion tripartite spécifique jeudi prochain, où syndicats, patronat et gouvernement se devront de trouver «des solutions créatives» afin de «garantir les emplois».
Stratégique de par son rôle dans la connectivité du Grand-Duché et acteur de poids dans l'économie, le secteur aérien - incarné principalement par Luxair, Cargolux et Luxairport - représente quelque 10.000 emplois directs et indirects. Et l'équivalent de 5% du PIB national.
La deuxième réunion tripartite dédiée au futur de Cargolux, Luxairport et Luxair a abouti à un consensus quant à la méthode à utiliser pour éviter le chômage économique. Une situation rendue possible par la concentration des échanges sur la tripartite et non sur la convention collective de Luxair.
Deux mois après leur première rencontre destinée à faire face à «l'une des crises les plus graves du secteur aérien», les partenaires sociaux se retrouvent ce jeudi. Mais dans un contexte de défiance entre syndicats et direction de Luxair, accusée de vouloir remettre en cause la convention collective.
Deux semaines après la première tripartite depuis 10 ans, un échange dédié au secteur de l'aviation s'est tenu ce mardi. Trois groupes de travail dédiés à l'avenir de Luxair, Cargolux et Luxairport et de leurs salariés ont été mis sur pied. Tous devront rendre leurs propositions le 17 septembre.
Depuis lundi soir, le trafic des passagers de l'aéroport national est quasi à l’arrêt. Une mauvaise nouvelle alors que ce secteur ne cessait de progresser depuis dix ans. Par contre, les vols de fret restent maintenus pour assurer les approvisionnements des secteurs d’activité essentiels.
Avec le décollement des activités fret et passagers, l'aéroport luxembourgeois contribue à faire décoller l'économie nationale. De l'importance donc de poursuivre à y développer commerces, services et administration.
Initiée quelques mois avant le début de la pandémie pour tenter de pallier les lacunes actuelles, la table ronde Santé a initié à ce jour 13 projets, tous voués à réformer le système actuel. Tour d'horizon des changements à venir.
La ministre de la Santé luxembourgeoise assure qu'aucune obligation du port de ce type de protection n'est pour l'heure envisagée. Mais d'autres parties de l'Europe ont déjà adopté le FFP2 dans leur quotidien.
Si plusieurs pays implantent peu à peu de nouveaux appareils capables de détecter l'utilisation d'un smartphone par le conducteur, il n'en sera pas de même dans l'immédiat au Luxembourg. La faute, pour l'heure, à «l'absence de base légale».
Voilà maintenant près d'un an que le LIST traque la présence du covid dans les eaux des stations luxembourgeoises mais, en cette fin février, les données ne s'améliorent pas.
Pris au dépourvu à l'automne par la seconde vague, le pays a cette fois pris les devants: avec 3 millions de tests par semaine, dont la moitié dans les écoles, le petit Etat s'érige désormais en champion de l'exercice.
Initiée quelques mois avant le début de la pandémie pour tenter de pallier les lacunes actuelles, la table ronde Santé a initié à ce jour 13 projets, tous voués à réformer le système actuel. Tour d'horizon des changements à venir.
Luxembourg
par
Jean-Michel HENNEBERT
3 min.23.02.2021
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par
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