Les violences sur des agents CFL restent rares
Les violences sur des agents CFL restent rares
L'agression de deux employés des CFL par une dizaine de jeunes en gare d'Oetrange samedi soir a suscité une vive émotion. Un acte qualifié d'«inadmissible», tant par la fédération des cheminots (FNCTTFEL) que par la direction des CFL, qui a d'ailleurs annoncé son intention de déposer plainte. Les deux parties doivent se rencontrer mardi matin dans ce contexte.
Selon les données officielles, de tels actes de violence envers le personnel de la compagnie ferroviaire restent exceptionnels. Si 2017 comptabilisait 224 agressions, ce chiffre est passé à 196 en 2018. Ces chiffres comprennent 47 agressions physiques en 2017 et 40 en 2018. Soit un prorata de «2,4 agressions par million de personnes transportées», précise Alessandra Nonnweiler, porte-parole de l'entreprise publique. «Le but n'est pas de minimiser ce qui s'est passé, mais de mettre ces chiffres en perspective.»
Des mesures sont mises en place depuis plusieurs années afin de renforcer la sécurité du personnel et des clients, rappelle la porte-parole des CFL. En plus d'une présence accrue d'équipes de sécurité dans 10% des trains et des gares, certaines gares luxembourgeoises sont équipées de systèmes de vidéosurveillance, qui ont également un rôle dissuasif. Les CFL assurent la formation de leurs agents pour faire face à toutes sortes de situation, y compris l'agressivité des clients.
Le nombre de voyageurs, qui atteignait 22,9 millions en 2018, est en constante augmentation puisqu'il a progressé de 70% en seulement 15 ans.
