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Les trains ne dormiront plus forcément au chaud
Luxembourg 2 min. 04.08.2021 Cet article est archivé
Consommation énergétique

Les trains ne dormiront plus forcément au chaud

Afin de réduire leur empreinte écologique, les CFL vont désormais cesser d'alimenter toutes les rames placées au remisage et activer un mode d'économie d'énergie sur certaines rames en circulation.
Consommation énergétique

Les trains ne dormiront plus forcément au chaud

Afin de réduire leur empreinte écologique, les CFL vont désormais cesser d'alimenter toutes les rames placées au remisage et activer un mode d'économie d'énergie sur certaines rames en circulation.
Photo: Anouk Antony
Luxembourg 2 min. 04.08.2021 Cet article est archivé
Consommation énergétique

Les trains ne dormiront plus forcément au chaud

Jean-Michel HENNEBERT
Jean-Michel HENNEBERT
Si, jusqu'à présent, les rames à l'arrêt la nuit étaient laissées branchées pour permettre le maintien de la climatisation ou du chauffage, les CFL entendent désormais réduire l'impact écologique de cette approche destinée à apporter du confort aux passagers.

Pour atteindre son objectif de réduction de CO2 «de 50 à 55%» d'ici à 2030, le Luxembourg cherche à jouer sur tous les tableaux possibles. Et le secteur ferroviaire n'échappe pas à cette chasse au gaspillage menée à l'échelle nationale. Car si le moyen de transport se voit doté d'investissements conséquents - à hauteur de 1,3 milliard d'euros au cours de cette législature et de plus de 3,4 milliards lors de la prochaine -, certaines pratiques se révèlent être peu compatibles avec les nouveaux enjeux écologiques.

C'est notamment le cas des opérations liées au stationnement des trains au cours de la nuit, période pendant laquelle bon nombre de rames non utilisées restent alimentées en électricité. Un état de fait justifié mardi par François Bausch (Déi Gréng), ministre de la Mobilité, par des éléments aussi divers que «la température ambiante, la durée du garage, la disponibilité et l'organisation des ressources en personnel et l'impact des nuisances sonores sur les résidents des alentours des sites de remisage».


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Schutzmaske, masque, Covid-19, Coronavirus, foto: Chris Karaba/Luxemburger Wort
La pandémie ne fait pas dérailler les CFL
Bien que l'entreprise publique ait vu le nombre de ses voyageurs s'effondrer en 2020, le groupe est parvenu à maintenir la tête hors de l'eau avec un chiffre d'affaires en légère progression. Tout comme le nombre de personnels, en progression de plus de 300 personnes, selon le bilan annuel publié lundi.

Conscient du besoin des CFL de «réduire leur empreinte écologique», le vice-Premier ministre vert indique dans une réponse parlementaire qu'une démarche a été entamée au début de l'année pour «optimiser de manière générale les processus de remisage des différents sites pour pouvoir éteindre davantage le matériel roulant» entre l'arrêt de l'utilisation et la reprise de service. Une démarche qui doit être appliquée au sein des six centres de remisage du pays à compter de «la fin septembre 2021». Et donc permettre de débrancher les rames lorsque la température se situe au-dessus de 0°C.

Si cette opération ne devrait être que symbolique au vu des quelque 15.000 tonnes équivalent CO2 émises en 2020 par les CFL et des 125.820.772 kWh consommés, elle devrait toutefois prendre un poids plus important à l'avenir. Notamment en raison de l'arrivée de nouvelles rames, dotées d'un mode d'économie d'énergie spécifique lors des opérations de remisage. La trentaine de rames, nouvelle génération, qui n'arriveront toutefois pas en décembre prochain, comme prévu, mais en février 2023 en raison des conséquences de la crise sanitaire.


Dans sa version longue de 160 mètres, le train Coradia offre 692 places assises et 334 places assises pour sa version plus courte (80 mètres).
Le virus retarde la livraison des futures locomotives
Les CFL ne pourront pas mettre en circulation les automotrices commandées auprès d'Alstom avant février 2023. L'épidémie est venue perturber le planning de fabrication du constructeur, basé en Espagne.

Pour combler ce manque, François Bausch annonce que les rames de la série 2.200 actuellement en service se verront équipées de ce mode économique «lors de la réalisation de leurs révisions mi-vie qui auront lieu à partir de l'année 2022». Aucun détail sur le délai nécessaire à la transformation des 21 rames actuellement en service au sein des CFL n'a été donné. Idem en ce qui concerne une éventuelle indisponibilité d'un matériel notamment utilisé sur les lignes reliant la Belgique et la France.

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